Comptes-rendus

  

Sorties Saison 2019 - 2020

 

Sous côte 2000

Mercredi 4 décembre 

Raquettes

  

Au départ de Valezan sous un soleil radieux, les 12 raquettistes (??) du jour

foulent la piste goudronnée, les raquettes accrochées au sac. Vers 1500 mt., la couche de neige daigne apparaître, nous chaussons celles-ci et partons à la queue leu leu dans une ambiance hivernale retrouvée. Vers 1650 mt., un vent froid de NE nous frappe le visage, le manteau neigeux est très irrégulier, tracer devient désagréable. Une partie du groupe s’arrête à 1870 mt, et redescendra dare-dare vers le lieu de la pause déjeuner. 5 plus courageux pousseront la trace jusqu’à Cesery (1940 mt.) et nous rejoindront pour la ronde des sucreries. Tout se finira par un lever de coudes “Au Ceudron” pour conclure cette belle sortie.

 

Claude

  • Les photos de Françoise sont ici 

Le Grand Crêtet

Dimanche 15 décembre

 

Cinq téméraires pour une petite sortie de remise en forme au départ de Grand Nave, direction le Grand Crétet.

 

Au départ neige croutée puis nous avons trouvé plus haut une neige plus correcte grosse surprise.

 

Le sommet est rapidement atteint à la descente un petit arrêt au refuge du Nant du Beurre, casse croute accompagné d'une petite bière, ensuite nous reprenons la descente en parti sur les pistes de ski de fond neige pas terrible à skier.

 

Yannick

 


Crève Tête

Mercredi 18 décembre

Raquettes

  

Rien au programme raquettes en ce début de saison hivernale. Je propose donc une grande classique dans « mon jardin », la crête de Crève Tête au-dessus des Avanchers. Le soleil est de la partie.

Il y a quelques jours la neige avait bien blanchi les reliefs, mais la limite pluie-neige ayant pris de l’altitude, la pluie a fait son travail sur la neige (fonte, humidification, un peu de regel en surface…) Tout ça pour dire que la neige n’était pas forcément super!

Nous sommes donc 12 à nous élancer sur la pente, et là, aucunes traces (très rare dans ce secteur !), nos traceurs entrent en piste en se relayant régulièrement. Derrière, la progression est facile !

Arrivés sur la crête, le vent soit disant chaud nous accueille. Difficile de trouver un coin pique-nique au soleil, sans vent, avec une belle vue ! Il faut bien faire des compromis ! Comme d’habitude, partage de friandises, bonne humeur, bref : la belle vie !

La descente se déroule sans difficulté, la neige reste assez molle pour que nos raquettes puissent s’enfoncer et nous permettre de nous diriger « dré dans l’pentu »

Et, comme d’habitude, le pot de réconfort au bistrot du coin qui a bien voulu nous ouvrir sa porte.

  • Les photos de Françoise sont ici 

 Dôme de Vaugel – Petit Chatelet depuis les Chapelles

 Dimanche 29 décembre

 

Le départ se fait des Chapelles, pour changer.

Un arrêt au dôme pour certaines après 950 m de D+, et au Petit Chatelet pour d’autres, plus pêchus, et pour eux 1200 m de D+.

Enneigement parfait d’en haut jusqu’en bas, sauf au niveau du canal où quelques acrobaties ont été nécessaires à certains afin de franchir l’obstacle. Que l’on se rassure, personne ne s’est mouillé.

Neige plutôt facile à skier, dans un train d’enfer, mais oui, bien encadrés par des skieurs émérites, patients, parfois sauteurs !! Ça met de l’ambiance ! Alors bien sûr, les photos de descente, pas possible pour moi..

Merci à vous tous pour cette belle balade !

 

Monique

 


Journée sécurité

Dimanche 5 janvier

 

36 participants en ski ou en raquette, 14 encadrants au départ du parking des Pars au dessus de la Côte d’Aime. Les groupes ont effectué des exercices tout au long du chemin les menant au delà de la chapelle de St Guerin ou les attendaient 3 ateliers de recherche de DVA multi victimes.

 

Une belle journée, où chacun aura pu parfaire sa technique dans le maniement du DVA et dans la conduite à tenir en cas d’avalanche.

Patrick V.

 

Superbe journée pour s’initier ou réviser  toutes les techniques “Sécurité neige”. Merci pour cette organisation, merci à nos encadrants. Nous sommes prêts pour l’Hiver !

Sylvie G.

 

Merci pour l'organisation de cette journée, à bientôt en rando

Marion et Edouard 

 

Journée nécessaire pour se remettre les pendules (DVA) à l’heure ! Encadrement pro de nos accompagnateurs, tout le monde s’est prêté au jeu, c’est une belle initiative du CAF que cette journée. Seul bémol : je pense que chaque groupe (avec 2 encadrants si c’est possible selon le nombre d’encadrants présents) pourrait organiser ses propres ateliers au cours d’une petite rando, ce qui permettrait de faire un peu plus d’exercice et de skier (ou raquetter) un peu, c’est à mon avis possible !

Anne-Laure

 

Une forte participation + de nouvelles têtes + un niveau qui monte (je crois) : carton plein pour le Club !

Ce que j’ai appris cette année : supprimer le petit cordon qui ferme le sac de la sonde, car il peut gêner pour sortir cette dernière (il ne sert à rien…).

Bravo à l’organisation (Monique !) et aux encadrants, merci à tous ! 

Oliv.

 

Quelle chance de vrais coulées pour réaliser une recherche de 3 DVA ensevelis et vous semblez avoir apprécié d’être si près de la réalité..

Merci aux participants de votre enthousiasme sur cet atelier, si vous voulez approfondir, le site de L’ANENA vous propose des articles bien documentés.

Yves

 

Un petit groupe de raquettistes de tout âge bien motivés et attentifs. Un cadre se prêtant bien à ces exercices. Et merci d’avoir commandé le soleil et la chaleur!

Annick

 

Une super sortie très utile et sympathique, avec de belles rencontres. La météo était idéale pour faire les exercices et les briefings sans se cailler :) Merci à l’organisation et à tous les encadrant!

Simon 

  • Les photos sont ici

Le Quermoz 

Dimanche 12 janvier

  • Les photos de Patrick F. sont ici 

Col de la Portetta

Mercredi 15 janvier

Raquettes

  

Ce mercredi, nous proposions 2 sorties de niveau différent pour essayer de satisfaire le maximum de pratiquant. Nous étions 16 à démarrer des Pars par cette belle journée ensoleillée (on commence à avoir l’habitude depuis quelques temps !)

Claude, avec 8 personnes, s’est rendu au Mont de la Chaille.

Avec moi, nous étions 8 à nous diriger vers le Col de la Portette. La première partie de la montée en traversant les hameaux, clairières, forêts nous fit parvenir au chalets des maraiches. Là, un petit passage un peu raide nous permis d’atteindre le petit plateau de la chapelle Saint Bernabé puis de nous diriger dans le long vallon du torrent de la Portette. Une petite bête à 4 pattes nous surveillait du haut de la pente nous surplombant !

Après un grand virage à gauche, nous nous sommes retrouvés sur un grand plateau, à environ 2200 mètres d’altitude, entre creux et bosses pour finalement atteindre le Col de la Portette à 2283m. Mais comme la vue était plus belle au-dessus, encore une petite pente pour partager le pique-nique traditionnel. Vue imprenable jusque loin au sud sur le massif de l’Oisans.

La descente se fait à peu près par le même itinéraire dans une neige très variable, un peu de poudreuse, de neige croûtée, bien trafollée…

Et voilà encore une belle sortie dans la bonne humeur et le plaisir de nous trouver dans un si beau paysage ! Nous avons quand même fait 976 mètres de dénivelé !

 

Annick

  • Les photos de Françoise sont ici

Au dessus de Chaille

 

Le second groupe composé de huit randonneurs s’élance vers le Col de Chaille, en arrondissant le plus possible le tracé et sans forcer, car le dénivelé à parcourir n’est que de 680 mt. Une longue pause sous un soleil généreux est prise aux Chézeries (1850 mt.), après la pente se redresse fortement jusqu’à Chaille. Au col ( 1980 mt.) laissant les sacs, nous monterons sous la croix de Forclaz ( 2050 mt.) avant de remonter en face au sommet de Chaille ( 2010 mt.). Nous redescendrons dans une neige agréable par le crête recouverte de résineux, tapis blanc foulé par la seule trace d’animaux, face à la Combe du Rosset striée dans tous les sens. Le dos appuyé à un chalet, sous l’action de la ronde des sucreries, une légère torpeur s’installe, le retour aux véhicules et à la vie n’en sera que plus difficile.

 

Claude

  • Les photos de Roger sont ici

Le Mont Rosset 2449m

Dimanche 19 janvier 

 

Les Pars, comme un camp de base, est un site fréquenté par les randonneurs et le soleil en extases sur ce versant. Accueillant dans son accès et doté d'un parking planté dans une nature en pente douce qui s'expose au charme de résineux contemplatifs, les cafistes se remémorent et exécutent sérieusement la méthodologie du contrôle de DVA. Chaque participant y compris l'encadrant sont ainsi assurés d'une vérification tant sur la bonne manipulation, que sur l'état de fonction de l'appareil. La sensibilisation sur cet aspect sécurité n'otant rien à notre plaisir. Eric poursuit les enseignements avec la lecture de la carte, tire de sa poche une section agrandie de ce massif du Beaufortain, points remarquables toujours explicites, courbes de niveaux apparentes mais bouleversées de l'échelle ! Même sans lunettes, un vrai bonheur de percevoir Le Pont de la Gitte 1426m ; tous les chemins mènent au Mont Rosset 2449m mais encore faut-il une observation appliquée pour choisir le bon itinéraire.

 

En chaussant, bon pied, bon œil, les lunettes à la loupe, ça fourmille d'informations, l'imaginaire réalise le terrain ou compare les éléments représentatifs du support au réel. Ca coule de source, un sens hydrographique descendant surtout quand tu montes le long de la rive gauche d'un ruisseau par sa droite, ça vous développe un miroir de neurones ! Qui connait la cartographie en pirouette ?...et bien pas de chance...pas vous ! Et avec tout ça, t'as du plastique dans le cerveau garantit.

Le symbole d'une chapelle s’assoit sur une courbe maîtresse, historiquement, ce modeste clocher raconte un chemin de croix à se courber la croupe à corps et à cœur perdu. Une vie sans ski de rando mais bien souvent avec "la carte troupeaux loisir" et marmots de labeur. Il était une fois d'autres montagnards précurseurs qui ont pris soin d'un alpage à confier.

Que l'homme à la semelle de vent se rassure en flexion extension du gâteau Mollet. Que la Meuse qui sommeille en tes veines réveille "Le Dormeur du Val" (dans un thalweg forcément) sur les pavés de Charles de Gonzague. Il était une fois un patrimoine culturel de l'amont à l'aval en quatre points cardinaux.

 

Entre-temps, conversions raisonnées issu du repère du geste dans l'espace, automatisation et planification modifiées, transition de gymnastique, transfert de poids, cultive ton mental, positive altitude, coordonne le tout, regarde devant toi : elle explose de rire ta conversion, elle est indisciplinée, elle se tortille, elle se moque et puis quelquefois en pente raide, elle reste volontaire mais se fatigue  tellement. Chut, lentement, elle va inspirer, expirer, se recentrer, l'équilibre est fragile, ne dites rien, elle est unique comme l'être humain et ce n'est pas une erreur volontaire.

De la part des Pars, en sortie thématique "perfectionnement conversions", Bruno va leur en faire voir... Et puis quelquefois, elle rêve sans s'en apercevoir que la réalité du sommet à atteindre stimule la joie de la patience bien plus que l'habilité.

 

En suivant le sens de l'écriture, on ne perd pas le Nord géographique, Mont Rosset 2449m, un aboutissement par une orientation beau temps en point de mire Pierra Menta avec horizon de cimes saupoudrées. Par idée fixe action insert, merci Monique !

 

Descente dans une fraîche poudreuse sur fond de tarte, ski comme une cuillère dans un clafoutis pour un arrêt contre un chalet, galette et cidre comme des rois ; Merci Valérie et Eric, la reine des neiges, ce n'est pas que du cinéma !

 

Fabienne

  • Les photos de Monique sont ici

Montagne de la Faverge Hautecour.

Mercredi 22 janvier 

Raquettes

  

Nous sommes un petit groupe de 7 personnes à nous retrouver à Moutiers à 8h, un peu tôt pour aller à Hautecour, selon certains peu habitués à cet horaire. Malgré ce contretemps la bonne humeur était revenue pour le test DVA, maintenant de mise pour chaque sortie, même pour affronter  les beaux et paisibles alpages enneigés de la montagne de la Faverge. 

Neige bien tassée mais non gelée sur le sentier qui mène justement aux chalets de la Faverge. Petit remontant à l’abri du vent qui refroidi un peu l’atmosphère mais non l’ambiance.

Après concertation, petit détour par les pentes devant nous, sous la ligne électrique, hélas ! Mais l’objectif, pylône le plus haut, était visible pour les traceurs ! Pentes qui mènent au-dessus du chalet du Planet. Plongée sur ce chalet qui au vu de l’état de la neige autour, et l’odeur de fauve ressenti par ceux qui ont osé pousser la porte, a été occupé par les chiens de traineaux.

Cela étant, mais aussi poussés par le fond d’air aussi frais, pas envie de s’installer ! Donc poursuite de la trajectoire, direction ‘le Signal’, objectif de la sortie.

Point culminant toujours bien venté qui a découragé les plus courageux à sortir le casse croûte.

Repli donc vers le chalet du Crêt Coquet qui a bien voulu nous accueillir. Même si personne n’avait allumé le poêle, on était quand même mieux que sous le vent toujours à l’œuvre dehors.

Je ne vous étale pas la suite … vous connaissez le rituel quand c’est l’heure ! 

Je ne sais pas, qui du froid qui commençait à nous saisir ou de l’effet du génépi de  X qui nous a poussé pour quitter ce beau havre ?

En tout cas nous voilà partis pour le chalet du Pariond. Les traceurs de service ont bien essayé de chercher la poudreuse sous les sapins mais il a bien fallu passer par la pente en neige plus transformée sous l’effet de la température qui surplombe le chalet. La prudence a été de mise pour rester dans les traces de l’ouvreur. Salutations à l’équipe enseignante de Bellecombe qui arrivait et merci pour la trace de descente qu’elle nous a laissée.

Retour aux voitures, un peu tôt, pour certains. Pour prolonger la sortie il a bien fallu s’arrêter  à Moutiers partager une bonne bière !

 

Jean-Marie

  • Les photos de Jean Louis sont ici

Refuge du Nant du Beurre/ Grand Crêtet.

Mercredi 5 février

Raquettes

  

Après le temps un peu perturbé des jours précédents c’est un temps plutôt clément qui attend les 8 courageux décidés à affronter la neige fraîchement tombée sur les hauteurs de Naves.

Choix de la facilité retenue pour l’itinéraire : une trace d’un skieur partant du parking pour prendre la direction du Tovet !  Comme souvent dans nos sorties, un traceur bien affuté s’est dévoué pour améliorer cette trace et ouvrir un boulevard pour la suite de la troupe. 

Il est quand même à noter que partir, en raquettes, sur une neige fraîche tombée sur une couche dure pouvait réserver quelques surprises.

Mais non, pas trop de verglas, et surtout souvent, une belle couche de neige encore poudreuse !

Direction Grand Plan, Bonpertui en lorgnant les deux belles traces (de ski !) sur un tapis tout blanc qui se dirigeaient vers le Quermoz. Ce n’était pas l’objectif du jour !

Poursuite vers la Cave que notre traceur avait déjà repérée pour nous frayer un beau passage sur cet itinéraire non encore parcouru aujourd’hui. Après la Vieille Cave récupération de la piste damée qui mène au refuge.

Vu  le groupe et le rythme soutenu, j’étais persuadé que tous opteraient pour la variante proposée de pousser jusqu’au Grand Crêtet.

Mais  le havre qu’offrait le refuge était trop tentant ; sans omettre que pour certains c’étaient l’heure de la pause obligatoire.

Donc il n’y a que trois courageux qui ont poussé l’effort jusqu’au sommet dans les traces souvent recouverte par la neige soufflée par un vent assez  violent de deux raquettistes que nous avions en point de mire.

Retour rapide au refuge où le reste du groupe avait chauffé la place et déjà bien entamée les festivités.

Redescente pour faire une boucle, dans la belle couche de fraîche qui devait rester à travers les bois, sur l’itinéraire préféré de notre experte en beaux parcours de descente. Mais un manque d’attention au démarrage du refuge nous a fait quitter cet itinéraire de rêve pour tomber sur la trace directe et souvent damée entre le refuge et le GR du tour du Beaufortain. Certes, il était encore possible, à un point stratégique, moyennant un petit détour, d’y revenir mais à l’unanimité le groupe a préféré le chemin le plus direct pour rejoindre Naves  et se remonter le moral autour d’un verre chez Fred. 

 

Jean-Marie

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Pointe du Col

Dimanche 9 février

 

Nous partons depuis l’oratoire de Granier (1300m) pour la Pointe du Col (2319m) , 1000m donc de D+ avec un petit supplément : l’ascension et la redescente de la bosse bien raide, parce que assez vitrifiée, juste sous Sarpentant. Quand on aime, on ne compte pas.

C’est dans une neige poudreuse à souhait que nous «  signons » ces beaux alpages. Quelle belle descente !

Le retour par la piste reste très agréable malgré les nombreux passages où déchaussages, acrobaties diverses et variées s’imposent : à chacun sa méthode pour franchir les arbres couchés, les grosses rigoles. Et l’on se souviendra de la formule : « La montagne se gagne grâce aux manœuvres »…

Vous savez quoi ? Encore une très belle journée !!

Merci à tous les participants

 

Monique

 

  • Les photos de Monique sont ici

Tour de la Pierra Menta

Dimanche 9 février

 

Il est déjà presque 9 heures quand nous chaussons les skis au Pars .

Le soleil et un bon rythme nous réchauffent dans la montée de la lanche des chamois.

Versant N/O,autre ambiance, sous la poudreuse, la glace !

Nous sommes deux à partir en glissade sous la crête, plus de peur que de mal.

La pente s'adoucit et le reste de la descente s'effectue dans une bonne neige.

Repeautage pour accéder à un petit col avant de basculer sur le lac d'Amour.

Une dernière manœuvre et nous remontons au col du Tutu à gauche de la Pierra Menta.

De la poudre encore meilleure nous attend pour cette troisième descente.

Au total, 1799 mètres positifs, nous aurait-on menti ?

Merci à tous pour cette belle et longue journée en montagne.

 

Christian

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Roc Du Blanchon (2747 m)

23 février 2020 

 

Nous étions 21 pour cette sortie, 17 participants et 4 encadrants (Bruno, Martine, Patrick et Yannick).

Départ de pralognan (1450 m), vers 8h30/9h00, sans soleil pour l’instant (on est à Pralo, pas à Granier !). Nous empruntons tout d’abord un grand moment les pistes de ski de fond de la station avant de bifurquer sur le versant de gauche (en montant !), où le soleil nous attend (enfin…). La pente est suffisante pour monter régulièrement et prendre de la dénivelée assez vite, mais sans être trop soutenue. Toutefois, les conversions sont de mise et certains auront indéniablement fait des progrès durant cette montée :-). Sur les derniers 600 m, tout d’abord le relief s’adoucit et la neige doit être moins froide car la plupart d’entre nous “bottent”. La paraffine ou la bombe de silicone ont été salvatrices pour nos peaux et notre cardio !

 

Ensuite, la pente se relève franchement sur les 100 derniers mètres de dénivelée et nous franchissons la petite arête finale à pied (50 m de dénivelée). Au cours de l’ascension, entre problème de fixation pour les uns, formation de “sabots” et/ou rythme pour les autres, 3 sous-groupes se sont formés. Les premiers d’entre nous doivent atteindre le sommet et gravir les 1300 mètres de dénivelée positive en 4h15/30 environ et les derniers en 5h00 ? Ceux-là n’ont pas l’opportunité de goûter la “Guêta” (patois), pardon la main de Ste Agathe, une brioche safranée, spécialité de St Pierre d’Albigny. Ste Agathe aurait eu les seins coupés et pour les protéger, aurait mis ses mains devant. L’une d’elles aurait été tranchée en même temps. Paradoxalement, Ste Agathe est pourtant devenue la patronne des mamans et des nourrices. A St Pierre et dans les environs, ces dernières devaient manger le 5 février, cette brioche pour être assurée d’avoir du lait nourrissant et en quantité pour leurs bébés… 

 

Au cours de notre balade, nous avons pu observer des empreintes et des crottes de blanchon, euh, pardon de blanchot et de chamois. Les oreilles aguerries, ont pu entendre le roucoulement d'un petit coq de bruyère, ou tétras-lyre, enhardi par le temps clément. Il s'essayait au jeu de la séduction avant l'heure... En effet, la période de reproduction se situe au mois de mai, même si avec le dérèglement climatique, cette période a tendance à se décaler un peu plus tôt.

 

Après la pause, la plupart d’entre nous redescend à pied par l’arête et quelques-uns  empruntent un étroit couloir. Nous nous rejoignons au pied de cette petite partie raide. Ensuite, nous apprécions tous la “peuf” sur la moitié de la descente, qui fut excellente à skier. Quel plaisir toujours renouvelé de “faire” sa trace ! 

 

En perdant de l’altitude, la neige devient plus lourde, mais rien d’abominable ! 

Compte-tenu de la météo cet hiver, pour ma part, je trouve que globalement, la neige est particulièrement bonne sur les pentes choisies par nos encadrants ! Mais est-ce vraiment un hasard ?!?  Merci en tout cas à eux de nous y conduire…

 

Comme la plupart du temps, nous terminons la journée devant une boisson fraîche dans un troquet du coin. Un des meilleurs moments de la sortie, je dois l’avouer ! D’autant plus que cette fois, Josette nous a cuisiné un excellent brownie et Valérie sort une 2ème main de Ste Agathe (elle aura voyagé celle-là : St Pierre - Roc du Blanchon - Bozel !) pour celles et ceux qui n’auraient pas pu la goûter au sommet.

En conclusion, ce fut une belle sortie, agréable et ensoleillée, avec une température clémente pour la saison. A quand la prochaine ?  

 

Patrick et Valérie

  • Album Photo de Patrick ici
  • Video d'Agnes ici
  • Les photos d'Agnes sont ici

 


Glais Rouge 

Dimanche 1 mars

  • Les photos d'Annick V. sont ici

Traversée Dos de Crêt Voland -

Dou des Grandes Combes

Mercredi 5 mars

Raquettes

  

Ce mercredi, la météo annoncée depuis quelques jours n’étant pas engageante, nous avons opté pour une randonnée peu exposée et bien connue dans notre secteur.

C’est donc dans la vallée des Bellevilles que nous sommes partis ce mercredi matin par un beau soleil, il avait bien neigé les jours précédents. Un petit groupe de 11 personnes dont un jeune préparant son diplôme d’AMM.

Départ du village de Béranger pour une montée presque directe au Dos de Crêt Voland, nos traceurs entrent en action, il faut faire la trace dans une belle neige poudreuse ! les épicéas sont encore chargés de poudre blanche ! Le ciel est d’un beau bleu azur !

Au sommet, courte pause pour admirer le paysage, cours de géographie rapide puis nous attaquons la traversée entre les vallées de Méribel et des Bellevilles, depuis le Dos de Crêt Voland en passant par la Croix Jean Claude, le col de Jean, pour atteindre le Dou des Grandes Combes. Nos estomacs commençant à se manifester, c’est en haut de cette bosse que nous nous installons pour partager nos pique niques accompagnés d’un petit arrosage (Heureusement qu’il y avait un jeune dos pour porter la bouteille !)

Paysage de carte postale, 360°, on ne s’en lasse pas !

Mais il faut bien redescendre et c’est avec plaisir que nous attaquons les pentes de Bonne Nuit dans une poudreuse immaculée, pas une trace humaine, la neige vierge rien que pour nous. Arrivés au hameau des Dogettes, nous retrouvons la civilisation (traces de ski hors-pistes, raquettes..) et terminons notre descente par un itinéraire bien tracé.

Un petit verre en terrasse à Saint Martin clôture cette belle journée.

 

  • Les photos de Françoise sont ici

Porte de Montmélian

Dimanche 8 Mars

  • La vidéo de Pascal est ici
  • Les photos de Nadine sont ici

 

 

 

 


Le Clapet 

Mercredi 13 mars

Raquettes

 

  • Les photos de Françoise sont ici

Le Pradier

Mercredi 20 Mai 2020

 Rando pédestre

 

Ciel bleu pour cette "Première Rando-CAF de l’Après », au Pradier de Hautecour depuis Moutiers .

A 9 H , notre petit groupe : Mauricette , Gilberte , Pascale , Jean-Pierre et Daniel écoute attentivement les consignes COVID 19 données par Yves et Jean-Marie et tout le monde part avec masques et gel en poche.

Montée à la fraîche sous le Mont Galgan, par les hameaux encore typiques d’Hautecour la Basse . Personne en vue, 1,5 m d’écart, tout va bien !

Le sentiers des Arts est toujours bien entretenu, et au Villard, nous bifurquons vers l’Oratoire du Pradier pour piqueniquer à la Chapelle du Villard à midi pile, face à une vue panoramique ! 

Une belle descente en sous bois par le Breuil, le centre aéré jusqu’à PlanVillard et hop ! A 14 H 30 , retour aux voitures « individuelles » .

Bonne journée et bonne ambiance pour cette rando de remise en train de 800 m : la forme est toujours là ...

Daniel C.

A la découverte des sangles de Chartreuse – 20  et 21 juin 2020

 Rando alpine

 

Nous sommes trois, nous sommes jeunes, vaillants et vigoureux donc nous partons avec la tente sur le dos. La météo a décidée d'être avec nous, chouette attention. Nous sommes prêts pour notre « randonnée du vertige ».

Départ du pré d'Orcel pour le raide et délicat passage du Fourneau. Une mise en ambiance grandiose avec son cirque en gradins naturel et son rocher dit du Caïman. Il faut poser un peu les mains et pousser un peu sur les cuisses pour se hisser mais çà passe très bien.

Après un long périple en crête, nous attaquons le sangle de cette longue et belle journée : le sangle des belles Ombres.

La sente se laisse découvrir au fur et à mesure. Paysage minéral époustouflant, de ceux qui nous font sentir petits. 

Nuit sur le plateau. Quel plaisir de se réveiller au cœur de la montagne. On déconnecte vraiment.  Le lendemain direction falaise ouest. On longe le plateau pour aller attraper le départ du sangle du Fouda Blanc. Autre versant, toujours aussi magnifique mais plus vertigineux que celui de la veille. Les pas se font plus concentrés. Nous ne sommes pas exactement des chamois !

Sortie sur le sommet du Pinet et retour.

La Chartreuse nous a dévoilé quelques unes de ses merveilles ce week-end mais on sait qu'il y en a d'autres. On y retournera...

 

Emilie

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Dent de Pleuven – Trélod – Dent des portes 

Mercredi 24 juin 2020

 Rando pédestre

 

Grande boucle avec trois sommets aujourd'hui.

Un joli démarrage en forêt, le passage de la cascade, puis le soleil nous écrasera de sa chaleur toute la journée.

Atteindre le premier sommet nécessite l'usage du coupe-coupe !

Atteindre le second nécessite de bons bras pour se hisser à travers les rochers !

Atteindre le troisième était tellement simple que ceux qui pensaient ne pas y aller se sont retrouvés en haut sans s'en rendre compte ! 

Entre chaque, de belles crêtes herbeuses, une vue assez dégagée pour admirer les sommets alentours.

Une très belle journée. Les 1400m  de dénivelés sont franchis. Bravo à tous.

 

Emilie

  • Les photos d'Emilie sont ici

Vélo de montagne à Naves

Samedi 27 juin 2020

 

C'est quoi pour toi la recette d'une bonne sortie en vélo de montagne ?

Pour moi, ça commence par :

  • Une météo sans précipitation
  • Un sommet ou un col accessible de manière roulante
  • Un beau panorama
  • Un dénivelé positif suffisant pour combler mes envies de descente
  • Un groupe de copains qui aiment rouler mais aussi rigoler
  • Une descente ludique sur un sentier étroit sans énormes difficultés techniques

Et cerise sur le chapeau, une bonne mousse à l'arrivée....

Hé bien pour cette première sortie Vélo de Montagne 2020, j'ai été comblé car nous avions tous les bons ingrédients (ou presque) pour nous satisfaire !

Après un covoit dans un grand respect des gestes barrières, nous sommes partis ce matin à quatre : (Louis Malo, un jeune descendeur prometteur , Isabelle grande adepte du vélo de voyage et de montagne ; Yves un fringuant retraité, cycliste émérite qui arrive toujours en tête et qui me fait dire vivement la retraite que je puisse rouler tous les jours ! Et Eric (c'est moi!) en nouvel adhérent et proposationneur de la sortie, mon leitmotiv : « errer humanum est »....)

C'est parti....

Nous avons tout d'abord remonté les pistes de Grand Naves jusqu'au refuge du Nant du Beurre. 

Là, il m'a fallu faire preuve de beaucoup d'autorité pour que les copains ne se laissent pas tenter par la terrasse du refuge et nous avons poursuivi via un col jusqu'au Grand Cretet. 

C'est tout de même par une petite portion en poussage que nous avons atteint le sommet. 

Alors là, soit nous avons roulé trop vite soit  nous avons pas fait assez de déniv ! Mais il est 11 heure et ce sera Picnic à l'heure d'hiver ! 

Dommage pour le panorama, le temps est bien couvert.

Après une petite pause bien méritée, nous entamons une descente un peu technique direction la terrasse du refuge...

Nouvelle escale prolongée ! Ici tout le comme se connait et ça discute et ça discute !!!!

C'est place Grenette comme disent les Grenoblois...

Avant de se prendre la pluie, nous nous décidons à repartir et nous reprenons le chemin de la descente par un enchaînement de pistes, sentiers, chemins et encore et encore de sentiers ludiques pour retrouver une nouvelle terrasse chez Fred à grand Naves.

Accueil sympathique et plaisir du houblon...

Mais comme il est tôt, encore trop tôt pour rentrer directement à la maison, nous enchaînons sur la descente jusqu'à Petit Cœur par quelques beaux chemins et sentiers sur 800 mètres de déniv' en supplément gratuit... 

Dans un virage Isabelle se jette à nos pieds mais nous restons stoïques et après cette chute sans gravité nous poursuivons sur le sentier jusqu'à Petit Coeur.

De là moyennant une manœuvre de voiture, nous récupérons les véhicules déposés à Grand Nave le matin.

Le moment est venu de se séparer, visiblement les copains sont aussi satisfaits que moi de la rando, du coup, on s'est dit : « et si on remettait ça la semaine prochaine ????? »

 

 Eric

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Le Mont Jovet

Mercredi 01 Juillet

 Rando pédestre

 

Les randonnées pédestres ont redonné de l'activité au club et nous nous réjouissons de nous retrouver sur les sentiers. Le calendrier s'étoffera encore, n'oubliez pas de le consulter.

Ce mercredi l'annonce d'un orage imminent nous oblige à un départ matinal, 8h00 à La Cour, le rythme un peu rapide se calme dès la montée sur le sentier que nous déroulons jusqu'au refuge, petit échange avec les nouveaux gérants qui prennent possession des lieux et nous gravissons les dernières pentes du Mont Jovet. Au sommet les nuages nous cachent les hauts sommets du massif du Mont Blanc, mais les montagnes les plus proches nous offrent leur panorama à 360°.

Il nous reste un peu de temps avant le casse-croûte, le Dou de Moûtiers dont nous admirons l'enfilade de sa crête nous attire, nous nous contenterons de gravir le modeste Dou du Sublet.

Un parterre fleuris nous accueille sur sa pelouse sommitale, idéale pour ce moment de détente.

En contre bas nous débusquons un faon, dérangé mais semble-t-il peu effarouché s'éloignant de notre trace.

La crête du mont du Challier nous conduit au bois de La Cour et notre point de départ.

Jupiter le dieu du ciel nous aura donné un peu de répit pour profiter pleinement de cette belle journée.

 

Yves

 


Dou de Moutiers

Samedi 4 juillet 2020

Le vélo « éclectique »

 

Connaissez vous la réplique culte du sketche des inconnus sur l'éclectisme ?

Si vous ne connaissez pas une recherche via google s'impose !!!

Et bien en mélangeant vélos électriques et classiques nous avons réalisé une belle sortie dans un esprit éclectique !

Et ça a bien fonctionné sur les 1300 mètres environ de déniv que nous avons parcouru sur le tour du Dou de Moutiers hier. 

Chacun progressant à son rythme autant à la montée qu'à la descente. Encore une belle sortie à notre actif et comme dirait Catherine : «Je n'aurai jamais été faire ça toute seule ! » et pourtant elle l'a fait et bien fait !

Pour résumer, des bonnes pistes à la montée, des sentiers voire du hors sentier à la descente quand les vaches avaient défoncé la trace. Un parcours globalement bien roulant avec des passages de T2 à T3. Un petit cafouillage les 5 premières minutes sur la recherche du parcours... Et la banane pour les 5 participants !

Sur le sentier qui nous ramenait sur Notre Dame du Pré, nous avons fait une rencontre peu ordinaire :  un jeune faon couché au milieu du chemin. Il ne paraissait pas blessé. Nous sommes passés à côté de lui sans le toucher pour que sa mère ne le rejette pas. Mais que faisait-il là ? S'était-il enivré de jeunes pousses de conifères ? Avons nous en ce cas dérangé une réunion de Cervidés Alcoolisés  Anonymes ? Ou alors, si quelqu'un a une autre version à nous proposer pour expliquer cette situation pour le moins étrange...

Dimanche prochain une nouvelle sortie est déjà programmée sur le col de l'Arc...

Ce devrait être ma dernière proposition de l'été car je pars quelques semaines mais en septembre, on remet ça...

A bientôt,

 

Eric

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Traversée des dents de Lanfon 

Dimanche 12 juillet 2020

 Rando alpine

 

Nous sommes 9 au départ de cette course rocheuse. L'approche est raide et nous met d'emblée dans l'effort.

Cette magnifique traversée d'arête rocheuse n'est pas si aisée. Mais quel superbe panorama au dessus du lac d'Annecy. De nombreux parapentes nous accompagneront tout au long de la journée passant si près de temps en temps que nous avions l'impression de pouvoir les toucher !

L'arrête est très vertigineuse et nous demande une constante concentration ainsi qu'une bonne lecture du terrain . Un peu de patience est nécessaire lors de certains passages (on s'en souviendra de cette chattière!) et quelle est longue et malaisée cette descente mais rien ne vient perturber la bonne humeur du groupe.

Très belle et agréable sortie.

 

Emilie

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Pic de Bure et son interféromètre millimétrique

Jeudi 16 juillet

  Rando pédestre

 

Pour le retour, une voiture est laissée à Superdévoluy, c’est donc à 1485m, du parking du télécabine réservé à l’approvisionnement en matériel du laboratoire, que nous prenons pieds sur le sentier cheminant en forêt de conifères pour atteindre le chalet d’alpage du Vallon d’Ane à 1767m, un troupeau de moutons est au parc sous la surveillance des patous, le berger vaque à ses occupations matinales.

Le plafond est bas et nous masque les crêtes, les blocs de calcaire sont parsemés d’une herbe rase et fleurie qui laissera bientôt place au pierrier. Deux chiens de travail se pointent sur une crête proche, le troupeau dont les bêlements nous parviennent doit être en contre bas.

Les cailloux tintinnabulent sous nos pas, le sentier serpente au gré du relief et nous élève vers le plateau, le soleil nous illumine enfin, les nappes de brume en se dissipant nous font découvre le paysage environnant, c’est beau, les falaises calcaires étalent leurs teintes, çà et là les trous sombre de grottes que nos pensées explorent, sur la crête un chamois et son petit paissent.

A notre droite la remontée du télécabine et sud-ouest les premiers éléments de la station.

Au débouché sur le plateau, des blocs de béton attendent leur mise en œuvre qui constituera l’extension des rails qui recevront les futurs radiotélescopes qui décupleront la résolution angulaire des interféromètres, dans l’étude des étoiles et galaxies, rôle essentiel dans l’astrophysique moderne, mais ceci est un chapitre que nous développerons ultérieurement.

Nous cheminons sur le plateau dans un paysage de science-fiction dessiné par les neuf antennes étincelantes. Traversée de petits névés, pour nous élever jusqu’au Pic de Bure 2708m. Les nuages masquent les sommets lointains. Pause casse-croûte.

De retour sous les antennes, qui de temps à autre modifient leur orientation, nous repartons nord nord ouest, sur la descente une main courante distendue voudrait rassurer le randonneur, au Pas de la Fenêtre sur le névé exposé notre attention est mise à contribution.

Sur l’arrivée des remontées du Sommarel et de la piste qui achemine le personnel du laboratoire, nous ne pouvons constater que seules les pistes de ski aplanies nous proposent un cheminement en descente vers la station. Plus de place pour retracer le traditionnel sentier utilisé naguère par les alpagistes et qui a disparu des cartes IGN, où ne figure pas non plus le terrassement des pistes, mais seulement les remontées, nous avions oublié ce détail sinon nous aurions effectué la descente par les sentiers de la montée.

La station ? Bof comme celles de nos montagnes. Pas la place en cette saison pour un Cafiste.

 

Yves


Grande Tête de L’Obiou

Samedi 18 juillet

 

Levée du camp aux aurores pour Annick, Emilie et Tito, nous parvenons après plusieurs kilomètres de piste au chalet forestier col de Samblue que nous laissons pour parvenir à 1562 m au parking de départ.

Rapidement le sentier sur la droite chevauche la crête, plafond bas, nous serpentons parmi herbe et conifères jusqu’au Pas du Vallon. La brume se dissipe au pieds du majestueux Obiou qui nous écrase de sa masse calcaire, le vaste amphithéâtre de strates prend toute sa dimension. Nous sommes bien petit face à la paroi qui se redresse et bientôt nous accueillera.

Un balisage rouge nous guidera dans la traversée d’un raide pierrier, casque en protection nous gravissons le gradin irrégulier où les mains seront mises à contribution dans les passages escarpés.

Nous cheminons sur la crête, un peu de répit avant le nouveau pierrier qui nous mènera sur la variante des cheminées. Au pieds du géant, un cairn nous précise la montée de la première cheminée avec passage sous un bloc coincé où il vaut mieux d’être mince qui nous permet le passage au niveau supérieur par une nouvelle cheminée, contorsions et agilité pour passer les étroitures.

Sortie sur une courte et vaste vire et par un dernier couloir l’on gagne le sommet 2754 m.

Une vingtaine de randonneurs arrivés par la voie normale ou en escalade se distancient sur le plateau sommital.

Regard à 360° sur le Pic de Bure, le Grand Ferrand notre objectif de demain, les Ecrins, Vercors, une petite partie du Mont Blanc…

Casse-croûte, sucreries et Génépi de Tito, rayonnant d’avoir réussi cette belle randonnée alpine.

Descente par la voie normale, avec un détour par une grotte et son miroir de glace, halte que nous avions laissé pour la descente afin de ne pas casser le rythme de la montée escarpée qui nous attendait.

La Tête de l’Obiou mérite grandement sa réputation, massive, puissante et pourtant élancée avec ses grands escarpements de calcaire colorés qui dominent d’immense éboulis. Majestueuse et grandiose et portant élégante avec le Petit Obiou finement ciselé.

 

Le Grand Ferrand par les Chourums, retour par la vire Olympique

Dimanche 19 juillet

 

Nuit de m…, des campeurs ayant choisi le camping pour une teuf.

Cinq heures, avec Emilie nous déjeunons sur le parking au départ du sentier de Canyon des Adroits que nous remontons, une corde fixe nous aidera à franchir un passage étroit.

Dans les contreforts nord, le Chourums des Adroits et une Arche que nous devons rejoindre par une raide pente herbeuse. Nous ratons cette dernière, nous devrons être plus attentif sur cette trace hors sentiers.

Dans le verdoyant vallon deux troupeaux de moutons bêlent. Crête et éboulis nous conduisent au Pas de la Cloche. Zig-zag dans les éboulis. Des rochers, des éboulis que franchit allègrement à la course un chamois que nous contemplons d’un air envieux.

La vue sur notre trajet de descente par la bien nommée vire Olympique et ses descentes de couloir d’éboulis nous fait envisager des moments de plénitude.

Le sentier de la voie normale rejoint, nous regagnons le sommet à 2752 m, un petit quart d’heure trop tard pour y contempler un maximum d’horizons, déjà les nuages gravissent le sommet, ils n’étaient pourtant pas invités aujourd’hui.

Jusque-là malgré le manque de sentier et l’attention portée sur l’orientation, le décor valait le déplacement, que nous réserve cette descente par les pierriers entrevus ?

Petite descente dans notre trace de montée et là un premier aperçu de la suite est donné sur 50m d’un sentier terreux et de petits cailloux, à la vue du pierrier que nous devrons traverser en courbe de niveau jusqu’à atteindre le Chourum Olympique, quatre cent mètre de ces éboulis, avec une barre rocheuse en contrebas, nous mène à buter sur la falaise de Pra Purc, ouf il ne nous reste qu’un dernier couloir assez raide dans bien sûr des éboulis, fort heureusement roulant sous le pieds pour le descendre tous deux rapprochés au pas de course.

La pelouse du vallon du Grand Villard est bien douce sous les pas, ce confort était-il encore possible, plus besoin du casque de toute façon sa sécurité aurait été bien dérisoire sur ces pentes où la moindre chute n’aurait pas pardonné.

Contemplation du cirque minéral, des chamois se rient de notre lenteur. Un petit encas est savouré.

Passage à la Baume Fromagère, nous laissons à l’est la Barre des Fontaines et retrouvons le Canyon des Etroits et sa fraîcheur, d’ailleurs la gourde est vide.

Plaisir de retrouver notre monture et de chausser les sandales.

Huit heures quinze bon train, sans réaliser la totalité du topo prévu en huit heures, visorendo est à suivre après une bonne analyse, le rédacteur s’est fait plaisir dans sa description imagée d’une randonnée alpine qui s’est avérée longue et dont un tracé plus judicieux n’aurait pas escamoté les beaux points de vue.

 

Yves

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Lacs du Mont Coua

Mercredi 22 juillet 2020

  Rando pédestre

 

Nous démarrons du Mottaret à 8 heures. Mais au fait, où sont nos randonneuses ?

Je me retrouve en effet avec un groupe de 5 messieurs bien sympathiques et nous voilà partis d’un bon pas pour rejoindre le vallon du Fruit. Peu après le chalet de la Plagne, nous pouvons apercevoir le lac des Fées dont les eaux limpides miroitent sous le soleil. Un certain nombre de promeneurs s’arrêtent ici pour passer la journée, cela ne sera pas notre cas.

Parvenus au refuge du Saut, nous enchaînons à droite, par la montée dans la combe qui se situe sous le Mont du Vallon. Afin de franchir le torrent qui dévale depuis le glacier de Gébroulaz, nous prenons la passerelle qui heureusement a été réparée après avoir été endommagée par les tempêtes.  Nous évoluons sur un sentier escarpé surplombant un petit lac puis nous arrivons au 1er grand lac du Mont Coua. Au total, Il y en a 5 ! Une autre grimpette dans les rochers sur notre droite, et nous voici au niveau du 2ème lac. L’ensemble glaciaire Péclet Polset nous offre un beau panorama. Collectivement, la décision est prise d’effectuer une boucle en empruntant le passage des Eaux Noires, et nous longeons le 3ème lac encore pris sous la neige et la glace.

Nous atteignons le point le plus élevé de notre randonnée, un gros rocher nous permet de nous installer pour une pause pique nique bien méritée. Bien qu’appréciée, celle-ci sera en fait de courte durée car peu à peu le ciel se charge de nuages, et cela nous incite à poursuivre sans tarder notre itinéraire. Celui-ci débute par la descente d’un grand névé : voilà une occasion donnée à chacun de vérifier sa technique de progression en neige… L’itinéraire se poursuit par quelques passages agréables dans des prairies très fleuries, et nous voilà à nouveau au refuge du Saut. La boucle est bouclée, nous traversons le vallon du Fruit le long du Doron des Allues, et nous finissons par le sentier de la Ramée. Dernière petite grimpette sur ce sentier balcon, moins utilisé et plus agréable que la piste 4x4 que nous avons empruntée à la montée. Quelques beaux spécimens de lys martagon bordent ce chemin qui nous emmène directement aux voitures. Merci à Yves pour l’organisation et à la convivialité du groupe.

 

Pascale

 


Cheval Noir

Mercredi 29 juillet

  Rando pédestre

 

Nous étions donc 8 prêt à gravir cette grande classique qu’est Le Cheval Noir à 2832m. La veille, un peu tard, une info tombe : la route du Col de la madeleine sera peut être fermé ce mercredi matin !

Pas de problème, changement de lieu de départ, mais ce n’est plus 850m de dénivelé que nous ferons mais 1200m.

Donc départ du lieu-dit La Saulce à Saint Jean de Belleville par une belle matinée. Le soleil chauffe déjà et les premiers pas se font dans une ambiance étouffante. Vers 2000m, nous traversons quelques torrents, l’air devient un peu plus respirable, la progression moins fatigante. Le col du Cheval Noir est atteint et nous découvrons toute la chaine de La Lauzière qui s’étale devant nous.

Les derniers 300m de dénivelé sont gravis à un bon rythme sur un sentier en lacets  bien tracés, coupant les ravines, vestiges de l’ancien itinéraire.

Au sommet, la statue du cheval blanc nous domine. Le panorama est splendide malgré quelques nuages masquant le massif du Mont Blanc, on essaie de faire un tour d’horizon, de nommer les sommets visibles.

Et puis, il faut bien se restaurer, on trouve un petit plateau herbeux au milieu des orchis nigritelles pour partager nos friandises…

La descente sera plus rapide, une pause au refuge de Lombardie pour le verre de l’amitié, avant de terminer notre périple. 

 

Annick C.

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Mont Miravidi

Mercredi 5 août

  Rando pédestre

 

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Grimpe dans les gorges du Verdon

du 7 au 9 août 2020

Stage escalade adultes

 

Destination La Palud sur Verdon (Alpes-de-Haute-Provence), en passant par les champs d'oliviers et de lavandes récoltées aux chants de cigales.

Depuis une route sinueuse aux côtes surplombantes, nous traversons de la garrigue en tous genre, admiration sur le lac de Sainte-Croix, spectacle de nature, avant goût de roches, ces splendeurs aiguisent nos sens.

Les gorges du Verdon, paradis minéral, accueillent des grimpeurs dans des parois calcaires de 250m à 700m de profondeur avec 1500 voies dans d'innombrables secteurs.

Le Vendredi matin, nous nous rendons au Col d'Ayen où nous empruntons un sentier aux allures de désescalade qui nous amène vers des dalles verticales d'une hauteur moyenne de 15 m. Un échauffement non seulement de muscles, techniques et manipulations mais façon "Pierrade", vu sur ravin, exposé plein sud.

Cervelle en eaux vives, j'ai la tête en orientation rive droite, rive gauche, pour moi, ce sera 3 jours en moulinette...

L'après-midi, nous prenons la route des crètes pour réaliser une grande voie "Loup des Garrigues" qui va permettre de s'adapter aux voies de plusieurs longueurs, de grimper en réversible, en tête et second jusqu'à 5c max. sur 180 m. On démarre par un petit rappel d'une dizaine de mètres pour enchaîner nos points de vue qui prennent de la hauteur, supervisés par Anthony dans nos placements, gestuelle sur cordes, dégaines, assurage et les relais qui se marchent dessus...!

C'est une magnifique balade minéral où la garrigue prospère à se mousquetonner.

Depuis le sommet, nous redescendons en contournant la falaise par une colline. Inspiration profonde sur la botanique locale, parfum de thym et lavandin domine ces pierriers et terres arides, mes pieds se bousculent à leur bouquet végétal. 

Voitures en vu et restaurant prévu, soirée crêperie, ambiance de terrasse pour nid d'hirondelles, pas de zèle, on a les masques ! 

Nuitée en toile de tente, réveil tranquille, petit déjeuner partagé, en ce samedi matin, programmation de "La Dérobée", un 6a malicieux, pas de fille en tête, une convivialité qui ouvre à la surprise.

Pas question de prendre les jambes à mon cou même pour la petite marche d'approche, falaises vertigineuses, je vous aime déjà...

Après les prémices de la veille, ce décor me laisse sans voix, 180 m à descendre en 5 longueurs, je ne chanterai pas "A La Claire Fontaine", ni fontaine, je ne boirai pas de ton eau, va bien falloir y aller...

et là, ça faitEpas rire les patates à la cave...!! Voilà, mon appréhension conjuguer à la magie du moment, il est 11h30 pour le début de l'ascension de ces 180 m cumulés à une perspective d'un contrebas surplombant avec en écho l'eau vive et des cris d'amusement.

Même la première longueur en 5b s'avère un peu affûtée de difficultés, il faut bien tester notre dextérité. Faisant suite à la 6a, Anthony dispose, comme annoncé, en cas de passages compliqués, des sangles pour des prises de mains et de pieds facilitées. Ici, pas de "bac coloré", de la fissure à coincée l'orteil et le doigt dans une forme de dièdre, la chaleur cuit un peu plus nos pieds dans nos chaussons déjà bien ajustés mais heureusement à notre mi-journée, la paroi vire à l'ombre.

Après un relais, un mini chemin mêlé de plantes, d'argousiers ou non, peu importe, petite halte à la méditation ou plutôt préparation. Le mental déclinant nos forces et stratégies restantes est désormais concentré pour franchir les zones délicates, merci Yohan pour tes encouragements et ton aide, surtout pour la dernière longueur : s'adosser à l'arbre puis artifice en surplomb, (6b sur l'ancien topo, hein Antho !), dur à décliper, corde acrobate, " sec sur la jaune", force pure et crise de dégourdis, on ne doit pas rayer la carrosserie...!! Anthony assure de toutes façons notre sécurité ; Nous, les filles, nous lui avions promis une séance musclée, il nous tracte en mode moufflage sur une bonne partie de cette dernière longueur. C'est du fitness mon gars !

19h30, doucement mais sûrement en haut de notre objectif à atteindre, merci Anthony. 

Une douche bien décontractante avant de se réunir devant une carte de mets à savourer n’ôtant rien aux récits de grimpe de la journée.

Dimanche matin en couenne pour certains, pour moi ce sera cueillette de thym aux abords des voies.

Campement rangé, casse-croûte ensemble et chacun reprend sa route selon son projet vacances.

Merci beaucoup à notre moniteur Anthony et à tous (Annick, Tiffany, Yohan, Robert et Marine, de bonne compagnie) pour ce beau séjour escalade...et merci au CAF de Moûtiers et Haute-Tarentaise

 

"Qui peut le plus, peut le moins" !!

 

Fabienne

 


Traversée des Rochers de Plassa  

Dimanche 16 août 2020

Initiation alpinisme rocheux

 

3 cordées pour cette traversée des rochers de Plassa.

Départ des chalets de l'Ariondaz par le ravissant chemin à l'ouest de Moriond. Ici on oubli presque qu'on est dans la grande station de Courchevel, un peu à l'abri des remontées, sur un petit sentier très fleuri, très fruité que même Daniel a trouvé chouette !

L'approche est un peu longue, le retour le sera aussi !

Belle traversée d'arête sur un rocher très agréable, qui permet de mettre en pratique l'assurage de la progression en mouvement.

Monter sur l'Aiguille de Mey est tentant mais il est un peu tard et le temps a prévu de se gâter en fin d'aprèm. Nous escaladons juste le gendarme avant l'aiguille.

Retour au passage de Plassa et à son majestueux cairn puis retour aux voitures. Tout ça avant l'orage.

 

Emilie

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Pointe de Chombas et Pointe Percée

Samedi et dimanche 22 et 23 août 2020

 

Ah perfide météo qui joue des tours aux actifs en cachant le soleil juste le week-end et en essayant de noyer les projets de ceux qui décident d'être téméraires...

Sénèque a dit : « la vie n'est pas d'attendre que les orages passent, c'est d'apprendre comment danser sous la pluie », alors nous sommes partis de bonne heure et bonne humeur malgré les petits logos de nuages, d'éclairs et de gouttes d'eau de météoblue...

Bien nous en a pris.

La pluie n'a pas été si longue et si virulente que çà. Par contre la brume...... sous toutes ses formes : blanche, épaisse, éparse, inopinée, éphémère, claire, insistante, répétitive, diaphane, tenace...

Après un épisode café en attendant la fin de la pluie au Grand Bornant, montée au refuge de Gramusset.

Malgré la brume, nous partons sur ces magnifiques étendues minérales de Lapiaz qui entourent le refuge pour rejoindre la pointe de Chombas. Nous nous contenterons de la voie normale. L'arête NE initialement prévue sera pour une autre fois. Le panorama s'ouvre de manière intermittente et nous permet de deviner les massifs et sommets alentours.

Le lendemain, pointe percée par les cheminées de Sallanches et retour par la voie normale. Belle randonnée alpine tout en pas de deux ! (ou III). Le ballet de la brume ne s'arrêtera pas de la journée. Tantôt sans visibilité, tantôt un mont Blanc magique au gré d'une belle fenêtre. L'ambiance est assez féerique.

Nous avons bien fait de partir assez tôt, il y a foule à la Pointe percée. Les deux itinéraires pédestres sont pleins de marcheurs, les voies d'escalades sont pleines de grimpeurs, le refuge est plein de promeneurs.

Un bien beau week-end. Une belle découverte de ce coin des Aravis. Un groupe super dégourdi et débordant d’énergie, en bref, une très belle sortie.

 

 

Emilie

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Trek dans les Encantarts

du 30 août au 5 septembre 2020

  Rando pédestre

 

Cette année, c’est dans les Pyrénées Espagnoles que 8 d’entre nous sont partis pour un trek de refuge en refuge, dans le Parc National d’Aiguestortes i Estany de Sant Maurici. 

Ce parc est composé d’une multitude de lacs (ou Estany), naturels ou de barrage, de nombreux sommets (tuc, pic…) granitiques dont certains dépassent les 3000m, de forêts de pin noir aux formes torturées, d’alpage avec ses jolies vaches grises en liberté, en résumé : des paysages enchanteurs ! (quoique certains passages de col (ou port) l’étaient beaucoup moins !)

Voici notre périple. A noter que des petites ascensions en option, en mode léger, ont pu être faites, nous permettant d’avoir des panoramas à 360 degrés.

J1 : dimanche 30 août 

Trajet Moutiers  -Tredos (au sud de Salardu via Vielha)

Hébergement Hôtel Saueth à Tredos

J2 :  lundi 31 août

Départ du trek à Banos de Tredos (1770m) refuge Amitges (2380m) 

Montée au Port de Ratera d’Esport (2594m) par le GR 11, dans le cirque de Colomers, au milieu des lacs.

Descente progressive vers l’ Estany Gran d’Amitges  puis refuge suspendu en balcon au-dessus de la vallée, « face aux fières aiguilles jumelles des Encantats »

J3 :  mardi 1 septembre 

Refuge Amitges (2380m) refuge JM Blanch (2330m)

Descente du refuge avec vue sur l’Estany de sant Maurici (1900m dans une épaisse forêt de résineux)  puis remontée sauvage jusqu’au pied des aiguilles (Les Encantats) jusqu’au Collado de Monastero (2726m)

Descente jusqu’à l’Estany de la Llustra (2469m), descente qui se poursuit au milieu des lacs jusqu’au refuge (2330m) au bord d’un lac « dont les rives – par effet d’optique- semblent se jeter dans le vide. Sans conteste l’un des sites les plus merveilleux des Pyrénées ! »

J4 :  mercredi 2 septembre

Refuge JM Blanch (2330m)  refuge Colomina (2403m)

Montée jusqu’au Collada de Saburo (2668m) puis descente « dans un univers minéral et sauvage, emplit d’un silence géologique » On évolue le long de 2 grands lacs pour arriver au refuge.

J5 : jeudi 3 septembre

Refuge Colomina (2403m) refuge Estany Llong (2040m)

Montée en passant par l’Estany Tort (2300m), en longeant de nombreux lacs, jusqu’au col  de Dellui   (2576m)    

Longue descente progressive en longeant les Aiguilles de Dellui, via l’Estany de Dellui (2350m) pour arriver au refuge au milieu des pins, au bord du lac du même nom. (soit disant l’un des plus beau du massif !)

 J6 :  vendredi 4 septembre

Refuge Estany Llong (2040m)  refuge Ventosa (2220m)

Montée par l’Estany de Contraix jusqu’au col de Contraix (2600m) puis descente en terrain sportif (raide, passages d’éboulis) dans une ambiance type haute montagne jusqu’au refuge Ventosa

J7 samedi 5 septembre

Refuge Ventosa (2220m) retour (1900m) 

Montée très progressive  face aux superbes 3000 (Punta Alta, les Besiberri, sommet du pain de Sucre) jusqu’à une traversée (2500m) avec quelques montées et descentes le long de l’Estany del Caldes  (2568m) jusqu’au Port (col) de Caldes (2600m) ,puis descente progressive dans le cirque de Colomers et sa multitude de lacs jusqu’au point de départ de notre périple (1770m)

J8 dimanche 6 septembre

Trajet du retour

Pour plus de détails, je vous invite à lire l’article qui paraitra dans la prochaine revue du Petit Cafteur cet automne.

 

Annick C.

 


Rochers de la Bade

Mercredi 9 septembre 2020

  Rando pédestre

 

Une belle équipée féminine pour cette journée. Direction le massif des Bauges qui n'a pas fini de nous montrer ses merveilleux recoins.

Nous partons du Villard. Montée efficace comme on dit pour atteindre le plateau des chalets de la Fullies. Arrivée sous les rochers de la Bade, que nous longeons jusqu'à leur accès ouest.

Ca y est, 2h30 et 800 m de D+, la « marche d'approche » est faite ! 

L'arête des rochers de la Bade nous offre de jolis points de vues. Le grand blanc est encore et toujours de la partie et on ne s'en lasse pas.

La descente de l'arête est un peu ardue et exposée. Le pas se fait prudent et plus lent.

Arrivée au col de Cochette, nous faisons face à l'ascension de ce Mont Colombier qui nous appelle mais que nous déciderons de ne pas gravir aujourd'hui. Il faudra donc revenir...

Une très belle journée. Et comme  çà fait toujours du bien de se féliciter : bravo à nous, les filles !

 

Emilie

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Les 5 lacs 

Mercredi 16 septembre 

  Rando pédestre

 

Nous sommes 11 au départ , depuis BSM , direction Roselend , puis à gauche le Chatelard suivit d'une montée assez longue sur la route très étroite des Echines, avec des croisements difficiles .

Nous commençons la rando par un échauffement sur la route.

Puis droit dans la pente, nous laissons le fort de la Platte à 2000 m pour continuer dans les pâturages , survolés par un magnifique vautour intrigué par notre présence .

Des ânes , des chevaux ,des vaches paissent tranquillement dans ce beau vallon bien entretenu par les agriculteurs.

Le col de la Forclaz , un ruisseau , une remontée et peu après nous surplombons le premier lac Esola .

Encore quelques efforts , il fait chaud , et 20 minutes plus tard ,ce sont les lacs Riondet ,Cornu ,et Verdet qui s'offrent à nous : magnifiques .  

Peu après le lac Noir et ses linaigrettes à 2540 m , et c'est là que nous attendrons J Marie et Jacques , tandis que nous grimpons courageusement jusqu'au sommet sans nom ...

Retour rapide, pique nique vue sur lacs ,et descente accompagnée de minis grêlons , suivis d'une belle averse .

Et soudain, nous retrouvons le soleil , et surtout le blockhaus de la Platte , l 'ouvrage de surveillance de la fin du 19 e siècle qui trône majestueusement dans le paysage .

Le retour aux voitures se fait en dévers dans les prairies encore bien vertes . 

Encore une belle rando .

Merci à tous .

 

Gilberte

 


Petit Mont Blanc

Dimanche 13 septembre 2020

 

Ne jetez pas la pierre....

En juillet, je m'offre une semaine en vélo de montagne en mode exploration avec mon ami le Pep entre Tarentaise et Beaufortain. Je pars dans l'espoir de partager plus tard quelques « pépites » avec le groupe Vélo de Montagne du CAF.

Le deuxième jour de notre périple nous posons nos roues au sommet du petit Mont Blanc.

Nous profitons de la vue panoramique le temps de se refaire une santé après cette belle montée soutenue depuis Courchevel et un final de 20 mn de poussage/portage .

Une belle descente se profile en direction de Pralognan et nous démarrons avec enthousiasme ce sentier fort joueur. En vélo, on retrouve les sensations ludiques du ski et nous voilà partis joyeux comme dans 30 cm de poudreuse. Du haut de nos presque 60 ans, nous savourons notre plaisir avec prudence, plus dans un esprit trial tout en douceur que comme des descendeurs fous. Nous ne manquons pas de saluer les marcheurs que nous croisons sur le chemin...

A mi-descente, nous déchantons vite quand une pierre s'enroule autour de la roue de Pep et commence sa chute dans la pente. Impossible de la rattraper, la pierre débaroule  ! Nous hurlons « pierre » mais elle poursuit sa course folle !!!

Par bonheur elle ne provoque pas d'accident mais nous terminons la rando avec un goût amer dans la bouche, la sensation de ne pas être passés loin d'une grosse connerie...

Qui en montagne n'a jamais été confronté à ce type de problème ?

Généralement on a tendance à éviter de parler de ses bétises, mais ça fait aussi partie des risques quand on sort des univers aseptisés et ces expériences amènent aussi à une pratique plus respectueuse avec davantage de prudence...

Dimanche, pour notre quatrième sortie, nous repassons avec les copains cafistes sur ce même sentier et après leur avoir raconté ma mésaventure, nous profitons de cette fabuleuse descente tout en nous méfiant des Rolling Stone !!!

Je laisse maintenant Olivier raconter notre périple...

 

Eric

 

 

Au départ de Courchevel nous enfourchons nos montures, Éric notre leader, Franck et moi. Nous remontons le vallon des Avals, où quelques Tarines nous snobent. Heureusement les piétons sont là, jamais avares d’encouragements pour les fous qui font – encore – du vélo sans pile.

Un peu de poussage pour atteindre le sommet, et la foule en délire nous ovationne (là c’est moi qui délire – mais juste un peu).

Séances rituelles du casse-croûte et du « c’est quoi ce sommet ? » puis on baisse la selle, on ajuste casque et gants et zou ! Direction Pralognan par le col du Mône.

Enfin « zou » c’est vite dit, le chemin n’est pas toujours commode et les pieds à terre ne sont pas rares. Mais c’est du vélo de montagne… Le paysage nous récompense largement. A partir de Pralo le rythme s’accélère franchement, pour rejoindre Bozel où nous attend une manip de voiture jusqu’à Courch (dont les gars me dispenseront, pour me permettre de rentrer plus vite : vraiment sympa).

Merci à Eric de croire à l’activité au sein du club, même si les cultures sont parfois longues à changer !

 

Oliv.

  • Les photos sont ici

Découverte du parapente

17 Octobre 2020

Activité "Jeunes"

 

Très belle journée de découverte organisée par la FFCAM comité de Savoie et la FFVL.

Nos 5 "pilotes" ont pu s'initier au gonflage de la voile du parapente en pente école et effectuer un vol bi-place après avoir parcouru en randonnée les 600 mètres qui les menaient à l'aire de vol.

Tout le monde est reparti très content de sa journée, la tête encore un peu dans les nuages !

Quelle belle action pour faire découvrir une activité assez méconnue à nos jeunes.

  • Quelques photos de la journée ici

Le Quermoz 

Mercredi 21 octobre

  Rando pédestre

 

  • Les photos sont ici

 

Montgirod – Col du Vâ

Mercredi 28 octobre

  Rando pédestre

 

Nous voilà partis 8 doux-dingues, acharnés, sentant le vent du reconfinement souffler, pour une boucle autour du Quermoz au départ de Montgirod, pour environ 800m de dénivelé positif. Dans les 8 mordus, nous comptons bien sûr nos guides Jean-Marie et Jacques. Et c’est peu dire…

Départ à la côte 1458 sur la route menant à la Fruitière, direction l'Orgère,  la Pouillouse, col du Vâ (2222m), descente vers la Fruitière et retour par les chalets "Manet". Voilà pour le programme. Maintenant, quelques détails.

Bien sûr, le ciel était gris, bien sûr les sommets étaient cachés par les nuées – vraiment épaisses, ces nuées, menaçantes même – mais nous étions tous enragés de la faire cette sortie, car peut-être ce serait la dernière pour quelques semaines. D’ailleurs, nous avons eu la confirmation de nos doutes le lendemain.

En tout cas, nous avons bien profité de la bonne humeur du groupe, tellement optimiste et engagé que c’est tout juste si nous réalisions qu’un sanglier éventré reposait au bord de notre chemin, veillé par un chasseur tout à fait bonhomme. C’est vrai qu’il pleuvait, de belles averses mêmes, et nos pensées tournaient autour de : « après la pluie, la neige ? ». Peu à peu les chemins se sont transformés en sentes boueuses, les prés de plus en plus enneigés, et toujours la pluie (quelques furtives éclaircies, j’avoue) mais pas de joyeux flocons. Et le groupe continuait de sinuer dans la pente, reconnaissant par-ci son champ de neige préféré, par-là sa sortie raquette enchantée, etc… Au col du Vâ, l’altitude nous a ravis : un topographe poète avait planté le panneau pile à 2 222 mètres. Trop mignon. Tant pis pour l’ascension du Quermoz tout à côté, nous étions trempés, le sommet était dans un épais brouillard et le terrain… glissant, très glissant. Redescente dans les grands alpages à la recherche d’un chalet pour le pique-nique ; les chalets Manet nous attendaient, les Cafistes ayant souvent profité de leur accueil. Puis la forêt, puis les voitures. Fin.

Hauts les cœurs ! La suite des aventures des randonneurs dans quelques semaines. Il fera beau, la neige sera douce et nous serons en pleine forme. On va pas se laisser tourmenter par les fâcheux, si ?

Bises virtuelles à tous !

 

Françoise