Comptes-rendus des sorties

  

Saison 2023 - 2024 

Votre sortie vous a marquée ? Prenez la plume et racontez nous !

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Mont Trélod

28 août 2024

 

Montée soutenue à travers foret et prairies jusqu’à la Dent des Portes, une légère redescente au col avant de remonter par un chemin caillouteux mais très bien tracé jusqu’au sommet, à 2181 m où, pour le fun, on met un peu les mains.

Retour par le même itinéraire,  où l’on surprend une vache « Bauju » défier le vide, petit détour pour s’approvisionner en tomes de chèvres délicieuses, c’était les 1100m de D+ du Mont Trélod, 4ème sommet des Bauges, parcourus en cette belle journée par 13 cafistes en forme et très bien filmé par Yannick. Merci !

 

Monique

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Tour de la Roche à Janathan

21 aout 2024

 

Joli tour que cette boucle de la Roche de Janatan. Prononcez Djanatan en langage de la vallée de la Pesée !

800 m de D+, 10,5 km pour atteindre le sommet à 2158m, longer la crête jusqu’à la Pointe du Col (2319m) et redescente par le col de la Légettte. La brume montante nous aura privés de la vue sommitale, c’est comme ça !

Le pot chez Jacques, les copains, encore une belle journée !

 

Monique

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Tour des Dents d'Ambin

6-9 août 2024

 

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Lac du Petit et col du Tachuy

31 juillet 2024

 

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Rando alpine dans le Chablais

27-28 juillet 2024

 

Ça a chauffé au Chablais !

Matez un peu le bouillonnant programme que nous a concocté la non moins bouillonnante Emilie :

Cornettes de Bise par le Saix Rouquin en passant par le Pas de la Bosse, le Pas de Chaudin et plusieurs cols, une promesse de ré-jouissance dès le premier jour non ?

Et ensuite ? Le Mont Chauffé par ses arêtes effilées, ni plus ni moins, en passant pas le Saut de chien et en dévalant le couloir du Ferraillon sous un cagnard qui a fait ruisseler nos corps déjà bien effervescents, oui il était chaud chaud ce week-end !

Et quelle était la thématique de ces deux jours ? Eh bien, la danse ! Restons chauds jusqu'au bout des doigts de pied : il fallait faire valser notre pas montagnard, balancer nos bras aériens, lever nos genoux au ciel, faire l'équilibriste sur les petites vires, imiter la légèreté du bouquetin, danser le rigaudon, et bien sûr saluer les sommets d'un cha-cha-cha endiablé ! Chaud devant je vous l'ai dit ! Chaud partout même, température crescendo, cerveaux en ébullition de concentration intense pour ne pas faire un pas de travers, apéro crémeux succulent et croustillant, sauce champignons hallucinogène, gâteau au chocolat fondant, compote de pêches juteuses, bières bulleuses à gogo, vin italien caliente, lac gorgé de poissons ventrus, léchage d'Opinel suave, bivouac torride au fond de nos grottes, hé oui la montagne, quand elle vous gagne, exacerbe tous vos sens !-)

Et pléthore de paysages mirifiques, de fleurs multicolores, d'arêtes échevelées, d'herbe tendre, de sentiers sinueux, de pierriers graveleux, de bouquetins charmeurs, de vaches voluptueuses, ah vraiment c'était l'Abondance !

Et merci pour vos pas de danse Théophile, Estelle, Josette dite "Jo", et Emilie, notre toujours super GO ! Gentille et Géniale Organisatrice et qui est toujours là pour vous dire : "GO" ! (pour le meilleur et le meilleur)

 

La tch'iote Picarde

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MIRA vini VIDI vicci

24-25 juillet 2024

 

J1 : 21Km / 1300m D+

J2 : 20Km / 1050m D+

 

Nous avons fait le tour du Miravidi en deux journées qui en valaient quatre, tant par les kilomètres que par la beauté du paysage, la grande variété du terrain, le nombre de torrents et de névés traversés !

 

Au départ de la ville des glaciers, le col de la Seigne s’atteint tout en douceur. Nous sommes accueillis par le vent qui fait vibrer les drapeaux de prières amarrés au cairn, et par les commentaires en plusieurs langues des randonneurs sur le tour du Mont Blanc.

On prend la tangente : direction le col des Chavannes. Et un, et deux, ... et trois névés bien pendus franchis avec ou sans crampons, avant de traverser un beau vallon strié de l’eau des torrents sous l’oeil des pans de neige, encore bien présents. Lacs des Chavannes, col de Basse Serra, col de la pointe Rousse, un goût de bout du monde, le grand sauvage sous la protection d’un soleil rassurant.

La descente finale sur le col du petit Saint Bernard est longue et le terrain par intermittence très peu « roulant » , mais nous fleurtons avec l’argent des lacs, et l’or des fleurs, de toute beauté.

 

Un très bon diner et une nuit réparatrice à l’hospice du Petit saint Bernard, et nous repartons vers le col de la Forclaz, le sauvage plan de beaupré, objectif col de l’Ouillon.

OUILLE ! Longue montée d’un vallon découpé de haut de bas par des torrents que nous hésitons à traverser ici, ou là, ou plus loin, en remplissant les chaussures ou pieds nus, au choix ....

La descente du col de l’Ouillon est assez impressionnante mais bien gérée par nos encadrants. Même pas peur !

 

Nous bouclons la boucle. 12 au départ, tous fatigués à l’arrivée, mais de cette fatigue qui fait du bien et au passage resserre les liens.

 

Mes pépites préférées :

- Mademoiselle P (qui souhaite garder l’anonymat ) descend en chaussettes sac sur le dos le matin en disant : « Ah mince, mes chaussures, il me semblait bien que j’oubliais quelque chose ! »

- Mademoiselle F, qui a piqué un plongeon très discrètement dans un torrent ! Nos serviettes de table n’ont pas suffit à éponger ses chaussures.

- Agnès qui a enrichit mon vocabulaire à la descente du col de l’Ouillon : « on n’est pas des badasses » C’est bien vrééé ça !

A l’unanimité nous avons remercié Max, le grand protecteur de la traversée de torrents, ainsi que Jacques et Annick, nos guides fiables et rassurants.

 

Sophie

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Mont Mirantin

17 juillet 2024

 

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Rando alpine en Belledone

13 au 15 juillet 2024

 

La part belle de nos mollets a été donnée en Belledonne ! Nous en avons essuyé des plâtres - même en évitant le Rocher des Plâtres - au départ de Saint-Colomban des Villards, sacs sur le dos d'au moins 15 kilos, grimpette le long d'un torrent fougueux qui a emporté le petit Henri-Claude de 4 ans et demi en 1930, y'a même une pancarte, fallait vraiment pas tomber dedans ! Mais notre pied agile nous a guidés sans encombre jusqu'au Col des Fontaines où justement nous ruisselions déjà d'un effort soutenu. Puis vint cette arête du col jusqu'à la Pointe de l'Aulp du Pont (2713m), encordés nous étions, Emilie, Julien et Josette, triplette guillerette, Théophile et Anne-Laure, duo en or. Quelques gentils petits pas d'escalade que nous franchîmes sourire au bec et pied fringant. Cependant les arêtes bien effilées nous tranchèrent quelques fines lames de mollets pas mollets pour le coup ! (mollet : adjectif signifiant "mou", cf œuf mollet ou pain mollet) et la roche quelque peu délitée nous demanda un brin de vigilance accrue, c'est long une arête ! Puis descente vers le Lac de la Colombière (2200m) où nous installâmes notre bivouac sous tarps. Qu'est-ce qu'un tarp ? Une fine toile que l'on fait tenir aux extrémités avec nos bâtons et des sardines, bien pratique ! surtout quand c'est Josette et Anne-Laure qui se décident à en monter un, là il faut filmer pour découvrir leur "formidable dextérité", à se rouler par terre !
Après une première nuit qui ne restera pas dans les annales des meilleures nuits de notre vie, vent s'engouffrant de notre crâne jusqu'à nos doigts de pied, quelques ronflottements, tarp indocile de Théophile qui s'abat sur lui en pleine nuit, sardine partie au vent, impossible de la retrouver et matelas s'affaissant, crevé qu'il était, nous retrouvâmes au petit matin Théo sous son tarp-crêpe remuant dans tous les sens tel un animal prisonnier, se débattant sous la toile et cherchant la sortie pour retrouver un peu d'air, poilant ! Petit déj bienvenu, jet boil puissant, quelques graines et bananes écrasées au fond du sac, nous voilà requinqué(e)s pour la seconde journée !
Du Lac de la Colombière nous marchâmes vers les cols Morétan et Gleyzins en direction du Grand Morétan (2775m). Pas mal de névés encore bien glissants, quelques traversées casse-gueules, et hop ! Anne-Laure valse des quatre fers et se brûle les mollets et le coude sur la neige, bah oui en short et tee-shirt sur la neige, ce n'est pas bien malin, ouh la Parisienne (j'en vois qui rigolent) ! A force de griffures, coupures, coups de soleil cuisants, brûlures de neige, nous nous transformons de plus en plus en midinettes sexy dignes de faire les premières de couv du magazine "Savoy'elles" ou encore "Les Gaz'elles de Belledonne" d'où nos pauses photo très parlantes, et attention au double menton les filles !-)
Pour le second bivouac nous ne rejoignîmes pas le Lac noir qui demandait de remonter puis redescendre pour re-remonter le lendemain matin et choisîmes le seul endroit où un peu de plat s'offrait à nos dos endoloris. Heureux d'avoir trouvé "le spot idéal", nous balançâmes sacs à dos épuisants, fringues odorantes, chaussures puantes, etc. sur les rochers et dans l'herbe grasse, sans vraiment nous demander pourquoi elle était si grasse cette herbe... car après 1h environ, nous découvrîmes qu'un ruisseau s'introduisait insidieusement sur notre "spot de rêve" et commençait à mouiller notre barda ainsi que l'appareil photo de Théophile, oh sacrilège ultime ! La neige de là-haut fondait, se déversant en gouttelettes se transformant en ruisseau de plus en plus effrayant (si, si envahissement global de notre spot !), ce qui nous demandât de nous percher sur des hauteurs plus sèches ou de partir au loin vers des contrées plus accueillantes, ainsi nous fûmes séparés pour la nuit, coucher de soleil grandiose pour Julien et Emilie, bouquetins renifleurs sous le tarp de Théophile et au loin Josette et Anne-Laure livrées seules au loup. Cette seconde nuit fut merveilleuse, on commence à s'habituer au courant d'air frais pénétrant nos crânes jusqu'aux doigts de pied, aux étoiles époustouflantes qui ravissent nos yeux noctambules, à la lune éclatante qui perce le ciel noir, au matelas flottant sur le ruisseau de nos rêves, à la rivière perlante emportant les courbatures de la journée.
Troisième journée : montée au Col de la Valloire (2751m) jusqu'au Puy Gris (2908m). Petite arête qui n'a pas trop fait souffrir nos gambettes, pas de passage difficile, un aller-retour sans tambour ni trompette, d'un pas léger et rapide nous arpentâmes la roche sans anicroche avant de dévaler 1700m comme des chevaux qui rentrent à l'écurie, au galop que diable il est temps de rentrer au bercail ! Avec juste une petite pause de midinettes dans la rivière qui fouette nos gambettes de son eau glacée, ô délice...

Des lacs en forme de cœur, des panoramas à 360 degrés, des 1700m de dénivelée, des rochers acérés, des arêtes somptueuses, des sommets mirobolants, des nuages joueurs, des pierriers épuisants, des bouquetins curieux, des chamois caracolant, une vipère aspis zinnikeri, des sardines-carottes quotidiennes, une discussion autour de Sylvain Tesson, de l'affût (on n'a pas vu la panthère des neiges crotte !), un bâton tordu, des lys Martagon, de délicieuses fraises des bois et myrtilles, des sentiers escarpés, des tarps endiablés, des traversées enneigées, des mollets déchirés, bref un joyeux petit groupe qui en a bien bavé et qui est revenu complètement tarpé (verlan de pétard = complètement shooté !) à force de sniffer l'air des cimes. Bouquet final : en slip dans la fontaine du village et sous une cascade glacée, le soleil nous ayant troué la peau de ses flèches enflammées (au moins !).

Merci à Emilie (GO extraordinaire et émérite), Josette, Julien, Théophile et ma pomme, et on ne le dira jamais assez, MERCI LA MONTAGNE !

 

La tch'iote Picarde

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Rasso Vélo de montagne à Bramans

28 au 30 juin 2024

 

4 participants ont représentés le CAF de Moutiers: Eric, Cathy, Chantal et moi-même.

Le weekend s’annonçait très pluvieux mais seule une seule journée « humide » ternira le séjour.

Coup de chapeau à l’organisation des CAFs de  Chambery et Lyon car un changement d hébergement de dernière minute a bouleversé toute la logistique.

Des parcours bien différents chaque jour : de

Sollières en passant par le lac du Mont Cenis de beaux singles, pistes et sentiers balcons nous

ont permis de découvrir d’une autre façon cette vallée. Enfin, une journée pilotage a été proposé à laquelle Chantal et moi avons participé pour progresser dans les terrains plus pentus et... il y a encore du boulot.

Bon weekend accessible à tous niveaux (surtout si vous êtes en VAE). N’hésitez pas à vous inscrire au prochain rassemblement ! Une autre façon de découvrir la montagne !

 

Martine

 


Mont Rose au féminin

18 au 20 juin 2024

 

Ô Mont Rose, ô beau massif massif perché au-delà de 4000m. Que nous as-tu appris ?

Que la météo de cette année nous amène à faire des choix indépendants de notre volonté,

Que la portance des skis est la bienvenue dans des neiges sans gros regel,

Que le vent peut être très agressif,

Que lorsqu’il faut se coucher au sol pour mettre ses crampons c’est qu’il est temps de faire demi tour,

Que l’alpiniste, à 60m sous sont sommet peut (et doit, s’il pense que la sécurité est en jeu) renoncer,

Que la montagne en très haute altitude est plus exigeante et plus éprouvante,

Que même lorsque que l’on atteint pas les objectifs escomptés, on peut passer de merveilleux moments,

Que ces immenses séracs et zones de crevasses ne peuvent qu'éblouir les yeux,

Que les refuges d’altitude italiens malgré leur taille restent coquets et agréables,

Qu’il ne faut pas se gaver avec l’antipasto parce qu’après il y a le primo piatti et qu’après il y a le secondo piatti….

 

Très belle première expérience de sortie autonome féminine. Avortée faute à une météo qui ne nous laisse guère de répits depuis 2 mois, mais qui nous a donné le goût et l’envie de renouveler. Un petit intermède entre filles de temps en temps pour se rendre compte qu’on est capable, pour prendre conscience et confiance en nos compétences, ça fait du bien.

 

Bien sûr nous avons eu une pensée pour Jean-Luc qui a été un peu notre Pygmalion sur ce projet, pour Marie-Céline qui n’a pas pu être avec nous.

 

En conclusion, Zumstein, Gnifetti, Parrot, Pyramid Vincent, Naso del Lyskamm…. Elles nous attendent toutes. Il faudra y retourner….

 

Emilie

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Refuge du Mont Pourri

19 juin 2024

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Aiguille de Polset

13 juin 2024

 

La journée à ne pas laisser passer parmi cette enfilade de journées tellement incertaines. Et ouf, on y était. Alors certes, les conditions actuelles font lever un peu tôt mais quand on ski comme çà un 13 juin, on ne regrette rien.

« Vous vous rendez compte, on est le 13 juin… Comme c’est bon… » aura été une de nos phrases les plus prononcées en ce 13 juin…

Il faisait quand même froid sous le sommet. Le vent souhaitant nous rappeler que ce n’était pas encore l’été. La petite montée technique en hivernale du sommet de l’aiguille de Polset a apporté sa touche de course ski alpinisme…. Juste ce qu’on était venu chercher. Et quel plaisir d’avoir pris nos ski pour cette descente.

« Vous vous rendez compte, on est le 13 juin…. Comme c’est bon bon... »

Du soleil, de la bonne neige, un groupe enthousiaste, le cocktail d’une excellente journée.

« Vous vous rendez compte, on est le 13 juin…. Comme c’est bon bon... »

 

Emilie

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École de neige au Cormet de Roseland

Dimanche 8 juin 2024

 

Ce dimanche c'était les retrouvailles avec les bonnes vieilles chaussures d'alpi pour faire l'annuel journée d'exercices de reprise : marche en crampons, arrêt de chute au piolet, encordement sur glacier, mouflage et rappel.
Le temps était comme à son habitude : Mausade. Et la journée s'est finie en course à la voiture pour éviter l'orage. Heureusement, l'année, généreuse en neige en altitude, a fait que nous n'étions pas loin.

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Aiguille de la Tsantéleina

Jeudi 6 juin 2024

 

Ce jeudi 6 juin, nous sommes allés voir la Tsantéleina. Vous savez ? Ce beau sommet caché au fond du Vallon du Saut, au pied du glacier de Rheme-Golette, faisant face à la pointe de la Traversière et la Grande Sassière. 

Outre la distance interminable à parcourir pour l'atteindre, sa particularité est l'esthétisme de la face nord, pyramidale, à la pente homogène et soutenue à 40-45°. 

 

Nous étions 5 et aucun de nous n'a déjà mis les pieds sur cette montagne. Enfin... si, Franck et moi y avons pris un but il y a 4 ans à 200m du sommet. C'est donc avec toute son opiniâtreté qu'il nous a proposé de finir ce que l'on avait entamé. 

 

Le réveil très matinal nous a permis de voir les couleurs du jour se peindre sur notre objectif qui se dresse seul sur le fond du vallon, et bien que le temps frais nous permettait de prendre notre temps, nous sommes à 7h30 au pied de la face et à 9h au sommet, la faute à nos traceurs, Claude et Xavier, en pleine forme. Il faut dire aussi qu'il ne faisait pas chaud et que nous n'avons pas trainé les pieds non plus. Guillaume, fidèle au poste, ferme la marche.

 

La montée et le sommet sont à la hauteur de nos attentes. L'ambiance au milieu des glaciers, les pieds sur une pointe solitaire entre France et Italie, la pente qui fuit sous nos pieds... c'est entre excitation et intimidations que l'on lance les premiers virages. La neige est dure mais accroche. Il y a même quelques petites plaques de neige fraiche et douce. C'est un régal pour les yeux et les spatules de se jeter face à la pente, virage après virage.

 

C'était la dernière de l'année pour la plupart d'entre nous et sans aucun doute la plus enviée pour tous. Cette journée restera le beau souvenir d'une grande première. Merci à l'équipe !

 

Julien

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Pic de l'Etendard

1 et 2 juin 2024

La conquête du massif des grandes rousses.

Samedi 1er juin, je rejoins avec mes camarades de caf, le club du gums sur le parking du col de la croix de fer. Objectif, rejoindre le massif des grandes rousses et découvrir une activité qui m’est encore inconnue, l’alpinisme. 

Jour 1 : Objectif refuge. Après avoir pesé nos sacs, 15kg en moyenne tout de même, nous sommes prêts à nous élancer vers le refuge de l’Etendard, soit 450M de dénivelé. Nous croisons très rapidement la neige ce qui nous oblige à chausser les skis et les raquettes. Une fois arrivés au refuge, nous en profitons pour mener un atelier bois, avec plus ou moins de succès pour chacun. Puis, Emilie et Julien animent un atelier noeuds de 8, cabestan, demi cabestan, noeud de vache, chaise, encordement, mouflage. C’est un rappel pour beaucoup mais un réel apprentissage pour moi. Julien démarre le feu qui nous réchauffe vite.

Viens ensuite le moment tant attendu du goûter et du repas. Si vous vous souvenez du poids de nos sacs, vous vous doutez que nous avons très bien mangé ! ;)

Emilie statue l’heure du réveil : 3h30 et départ à 4h30.

Jour 2 : Pic de l'étendard. Nous partons le lendemain matin vers 4h45 direction le pic de l’étendard : on allume les frontales et on chausse les crampons. On est seuls au monde au côté du soleil, de cette nature qui se réveille doucement tout en croisant de nombreuses traces d’animaux. On s’enfonce péniblement dans la neige alors on enfile les raquettes.  

On avance relativement au même rythme sur la montée entre l’équipe ski et l’équipe raquettes. Plus tard, l’équipe raquettes choisira de déposer les raquettes avant de remonter jusqu’au sommet. Au début tout va bien, mais on s’enfonce vite dans la neige à chaque pas jusqu’au genoux, c’est très physique ! Une dernière ligne droite plus engagée où on utilisera le piolet. On atteint finalement tous peu à peu le sommet. Une corniche s’est formée, on fait attention, un tour d’horizon des sommets, une photo et le vent nous pousse à redescendre.

Si la descente en ski avait l’air très sympa, c’était moins marrant en crampons dans la neige transformée puis (très...) long en raquettes mais on garde le sourire pour atteindre le refuge. Un dernier repas puis la dernière descente. Une bière bien méritée au col de la croix de fer et je redescend en douceur de cette première expérience alpine sur le pic de l’étendard. 

Je tiens à les remercier tous pour ce beau moment de partage en montagne ! Que ce soit sur le plan technique, humain ou matériel…

Elise


Couloir N de l'Aiguille du Fruit

Samedi 4 mai 2024

 

Nous sommes partis à 7 à 7h de l'altiport de Courchevel. Les météos étant peu optimistes et le BERA également, après la plus mûre des réflexion, nous lancer dans cette journée restait un pari où nous pourrions faire demi tour à tout moment.

Cependant, nous fument illuminés par la douce providence puisque le ciel, d'abord gris, a laissé tomber son voile pour se montrer sous sa plus belle parure de bleu intense. La neige qui souffrait d'un pauvre regel s'améliorait au fur et à mesure que l'on montait : Une belle couche de poudre s'était même déposée dans le couloir.

 

Grâce à ces belles conditions, nous avons gravit à peaux l'intégralité de la pente pour finir avec 50m à pied sur une belle arête de neige. C'était une journée de plus de 80 conversions !

 

La descente nous a comblé, nous avons trouvé notre bonheur en marge des vieilles coulées.

 

C'est en revenant au parking que les nuages reviennent couvrir le ciel après cette percée divine. Nous ne pouvions rêver meilleur timming, meilleure neige et meilleur groupe. Merci à tous !

 

Julien

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Refuge de la Femma

27-28 avril 2024

 

J'ai choisi de réécrire un passage de la pièce Cyrano de Bergerac en mettant à la place de Cyrano, Yannick, qui aime aussi raconter des histoires ;) Vous pouvez compter, ce sont des alexandrins. 


Alice

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Premier cafiste, à Yannick.

Maintenant, ton récit !

 

Tous les cafistes.

Son récit !

 

Yannick, s'adressant à eux.

Mon récit ?…

 

 Tous se groupent autour de lui

 

Eh bien ! Donc je marchais tout seul, à sa rencontre.

Le soleil, dans le ciel, luisait comme une montre,

Quand soudain, je ne sais quel soigneux horloger

S’étant mis à passer un coton nuager

Sur le boîtier d’argent de cette montre ronde,

Il se fit une brume la plus blanche du monde,

Les reliefs n’étant pas du tout illuminés,

Mordious ! on n’y voyait pas plus loin…

 

Un cafiste un peu provocateur.

Que son nez.

 

Silence. Tout le monde se lève lentement.

On regarde Yannick avec terreur. Celui-ci s’est interrompu, stupéfait. Attente.

 

Yannick.

Qu’est-ce que c’est que cet homme-là ?

 

Un autre cafiste, à mi-voix.

Un nouveau,

Arrivé ce matin.

 

Yannick, faisant un pas vers le cafiste provocateur.

Un nouveau?

 

 Se calmant.

Ah ! c’est bien…

Très bien…

 

 Il reprend.

Je disais donc…

 

 Avec un éclat de rage dans la voix.

Mordious !…

 

 Il continue d’un ton naturel.

que l’on n’y voyait rien.

 

Et j'avançais, songeant que, malgré ma hargne

J’allais mécontenter quelque grande montagne,

Qui m’aurait sûrement…

 

Le cafiste provocateur.

Dans le nez…

 

 Tout le monde se lève, terrorisé.

 

Yannick, d’une voix étranglée.

Une dent, —

Qui m’aurait une dent… et qu’en somme, imprudent,

J’allais fourrer…

 

Le cafiste provocateur.

Le nez…

 

Yannick.

Le doigt… entre l’écorce

Et l’arbre, cette dame pouvait être de force

À me faire donner…

 

Le cafiste provocateur.

Sur le nez…

 

Yannick, essuyant la sueur à son front.

Sur les doigts.

— Mais j’ajoutai : Marche, cafiste, fais ce que dois !

Va, Yannick ! Et ce disant, je me hasarde,

Vers cette montagne savoyarde. 

 

Un autre cafiste, présent lors de la sortie.

Bref, on n'y voyait goutte, habités par le doute

Nous sommes montés et descendus à la boussole

Sans cela, sans Max et Yannick, pour la faire courte, 

Nous étions tout bonnement fichus, ma parole !

 


Cycle Autonomie, partie 3

27-28 avril 2024

 

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Trois jours au refuge du Ruitor

20-22 avril 2024

 

Après quelques surprises au réveil avec la neige tombée et les voitures qui ne voulaient pas monter jusqu'à la Savonne (merci Franck), nous partîmes le sac lourd mais le cœur léger en direction du refuge du Ruitor. Vite, vite, nous déchargeons un peu les sacs pour nous diriger vers le sommet de Lou Prama. Ma foi, on n'y voyait pas grand-chose mais la neige était bonne ! Retour au refuge - "Ça va, Cécile?" - nous nous restaurons à force de bières et de cake au chèvre (joyeux anniversaire Freddie) et prenons nos quartiers dans le dortoir où l'accès aux lits supérieurs se fait avec de l'escalade en solo intégral. Après un bilan météo du tonnerre fourni par le gardien et une soupe chaude, nous convenons d'un petit-déjeuner à 5h pour un départ tôt en direction du sommet du Ruitor. Direction le lit donc! "Tu peux éteindre la lumière, Camille ?"

 

Nous voilà sur le départ, encore un peu endormis mais la toilette à l'eau glacée achève de nous réveiller. Cependant, l'ascension dans le brouillard et dans le vent aura raison de notre vaillance et de nos doigts. Nous faisons demi-tour au col du Grand et profitons d'une éclaircie pour descendre dans une neige de cinéma. Retour tôt au refuge donc où Yannick se fait remarquer et réprimander par le gardien pour avoir tripoté le poêle. "Une partie de glin-glin, Gaëlle?"

 

Arrive alors notre dernier jour où le départ se fait plus tardif car, décidément, la météo n'est pas avec nous. A la place du col du Retour, nous optons pour le col de la Sassière qui nous offre une descente toute poudreuse jusqu'au refuge. On en a la moustache qui frétille ! Il est alors temps de rentrer. "Alors, t'en as pensé quoi de ce séjour, Aline?" me demande-t-on sur le chemin du retour. "Mais bon sang, mon prénom, c'est Alice!"

Et c'était chouette!

 

Alice (ou Cécile ou Gaëlle, ou Camille, ou Aline, ou Cunégonde j'en passe et des meilleurs...) 

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Raid en Italie autours du refuge du Benevolo

15-19 avril 2024

 

Nous sommes 7 : Camille, Nicolas, Benjamin , Philippe R et Philippe J, Pascal et notre meneur Franck.

Départ à 7h de Val d’Isère avec un premier dérapage au café : bris de gourde anglaise en courant vers la navette. La cavale, le col du fond et une descente sous la pluie et une neige granité et pourrie comme du jamais vu. 

En bref :  « Il y a un moment, il ne faut pas réfléchir, ne pas penser à la douleur et basta ». Merci Camille.

Une montée de 1200 m de D+, une bonne pasta à l’arrabbiata et un après midi tranquille.

 

Mardi 16 avril

Les commentaires de ce jour : « Quand le vent soufflera, le casque s’envolera. »

« Si j’étais seul je ne serai pas parti et au final c’était une belle sortie. »

« Une pair de fois ça gifle le visage »

Un bon sujet : le dénivelé : 

Pour tous un départ de 2185 m, arrivée pour tous à 2998 m et des résultats sur les montres : 750, 860, 910, 1180, 1310 m de D+ , le débat est lancé : comment est calculé le dénivelé. Un beau débat en perspective avec un résultat connu, on n’en sait rien !

En résumé, nous sommes partis en direction d’un col de la Punta Della Paletta, dans les bourrasques de vent, la neige horizontale mais une bonne visibilité. Un champion monte a 40 m/mn ! (encore une indication d’une des montres !!) Une belle ambiance hivernale. Fin de la course en crampons avant d’engager une descente avec une neige dure mais pas si mal. Bon, il est 11h, on est de retour au refuge, et le débat sur la pression atmosphérique en dégustant des pâtes à l’ail se poursuit.

5 des 7 compères repartent pour un repérage pour le lendemain en direction de la grande Parei. Une belle éclaircie pour une superbe montée technique de 600 m D+. Une descente inoubliable de neige trafollée, regelée en surface donc in skiable. On est tous heureux de cette belle journée qui ne laissait pas présager du vrai ski d’alpinisme avec un temps hivernal.

 

Mercredi 17 avril

Objectif : la Grande Parei à 3387 m soit 1150 m D+. Départ à 8h et retour à 13h30.

La journée en bref : 

Camille est restée au refuge du fait d’une condition physique en berne pour la journée.

Le soleil présent quasiment toute la sortie sans que ça soit prévu.

Partage d’expérience entre tous dans les passages techniques avec une bienveillance générale.

Des conditions de neiges fantastiques dans des vallons avec de la poudreuse et une neige décalliée sur le bas. La cerise sur le gâteau a été la dernière partie de la descente.

En conclusion une très belle journée de ski entre 6 copains heureux d’être là. Encore un timing parfait par rapport à la météo pour bénéficier de la meilleure neige.

 

Jeudi 18 avril 

La saint parfait nous invite au bonheur.

Une journée en 2 temps :

Le matin, tous ensemble pour une montée de 700m de D+ abrégée par une neige abondante.

L’après-midi après les pâtes à l’arrabbatia et une nouvelle sortie de 700 m de D+ a 4 courageux.

En bref :

2 râteaux en 1 : nous sommes partis à 2 reprises pour le GRAND  VAUDALA et nous avons rebroussé chemins à 2 reprises.

Les Dévers pendant toute la montée du matin a fini la malléole de Philippe

Un problème de couteau pour une équipe de savoyards n’est pas habituel

La perle : notre Sherpa Benjamin nous a alimenté en saucisson et fromage pour tous les apéros

Un couloir monumental en fin de descente de l’après midi avec les 5/10 cm de poudre blanche  tombée pendant le repas 

 

Vendredi 19 avril

Notre dernière journée et la première avec un ciel bleu et un froid de canard (la journée la plus froide de l’année)

Direction pointe de la Galise à 3343 m soit 1109 m D+ en 3h48. 

Le résumé en bref : 

Les premiers dans la poudre en formation d’escadrille. Un hold-up, un scandale pour ceux qui montaient. 2 éclaireurs ouvrent la voie de la descente et nous attendaient au refuge de Prariond 

« Le vent qui pique le museau. »

Un choix judicieux en prenant la rive gauche pour bénéficier du soleil au plus tôt.

Nous avons certainement perdu des doigts, des orteils voir des museaux mais ça valait le coup.

 

Bilan du raid : 

Encore un succès, une belle ambiance, de la bienveillance et du partage dans les décisions. 

On a fait 7 sorties, 70km et 7000mD+ !

On a mangé 10 plats de pâtes et 2 risottos !

Merci à notre organisateur Franck pour ce beau raid en étoile. 

Une dernière perle : « Quelle bonheur le partage père / fille pendant ce raid »

Encore merci pour l’organisation à notre Franck qui est toujours aussi professionnel et en plus sympa.

 

Pascal

 


Séjour au Vallon d'Ambin

8-12 avril 2024

 

 

Vallon d’Ambin, vous connaissez ? La haute Maurienne à partir de Bramans. Un petit trésor de Jean Luc qu‘il nous fait partager avec plaisir avec : La bande des 3 inséparables Yannick, Max, Jacques, Patrick, Philippe, Christian, Josette et moi.

 

Seuls durant 4 jours au petit refuge d‘Ambin (car ceux qui avaient regardé la météo seraient restés au bistrot) .

 

Premier jour

Montée au refuge, petite sortie aux Lacs Blancs pour les uns, corvée d'eau pour les autres.

 

Second jour

Neige en travers, vent, brouillard : Révision des nœuds et autre manip plus une incursion en direction du lac d’Ambin dans 20 cm de poudre.

 

Troisième jour

Belle neige mais ...sacré brouillard . En route pour le magnifique col de l‘Agnel ,entrevu lors d'une trouée de 40mn, plus le Mont d’Ambin. La descente devait être belle, nous n avons pas pu le vérifier en cherchant les traces de montée ! Merci le GPS.

 

Quatrième jour

Grand beau, 40cm de poudre (les traceurs vous le confirment) Col du Grand sommeiller pour les uns, Pointe Sommeiller avec un magnifique passage plus alpin pour les autres.

 

Cinquième jour

Tempête de ciel bleu. Sacs chargés, retour par le passage de la Coche pour rejoindre les voitures par le vallon d‘Etache. Belle descente, un peu de ski de fond et la boucle est bouclée !

 

Merci à tous et toutes.

 

Martine

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Raid dans les Écrins

1er-6 avril 2024

 

Une bande de 7 amis du « Jeudi je ski » : Philippe, Xavier, Jackyv, Alan, Pascal, notre Lydie et notre leader Franck, doivent se retrouver pour un raid de 4 à 5 jours selon la météo. Lors des 8 précédents jours de notre départ, il est tombé plus de 150 cm de neige fraîche et un BRA de 4 dans les Écrins. Franck modifie le parcours et nous voilà prêt pour un raid en toute sérénité.

 

Lundi 1er avril

Rdv à 11h59 chez Pascal pour le repas de briefing. Les 7 amis du « jeudi je ski » sont stressés dans ces derniers moments de préparation. Oui, la préparation fait partie du raid et conditionne le bon déroulement du raid. Chacun raconte les moments de doute au vue de la météo et du BRA. Franck notre GO à modifié le parcours initial par un tracé plus sécurisé.

Après 2 h30 de route de notre Tarentaise au village Villar d’Arène, nous voilà les skis aux pieds à 1767m pour 1h39 de montée de 4,86 kms et 458m de D+. L’émerveillement est total dès les premières faces qui se découvrent de leurs nuages. Du vent, de la neige très légère, des avalanches très récentes, des trouées dans les nuages et des sommets blanchis qui apparaissent sont les ingrédients de cette courte montée qui donnent le ton de ce raid.

L’arrivée au refuge du Villar d’Arene à 2077m demande une installation rapide et le repas chaud est le bien venu.

 

Mardi 2 avril 

Départ 7h20 pour le refuge d’Adele Planchard. 1650m D+ et 12,4 km en 9h23.

Un départ avec une très belle luminosité qui se transforme petit à petit en petite neige fine qui nous laisse découvrir les reliefs. Un long vallon avec son ruisseau la Romanche se dresse devant nous. La luminosité finit par percer dès le glacier de la Plate des Agneaux. Une neige profonde et lourde pour les traceurs qui se relayaient dès que possible. Et enfin de l’action avec une fixation bloquée, du bottage pour une et certains, et après le spécialiste des noeuds laisse malencontreusement glisser son sac à dos, et certains accessoires dans la pente.

Pendant ce temps nous avons passé le Col des Neige avec une montée en crampons et une descente en rappel de 30 m dans les cailloux et gros sel en 2 heures.

Après une journée forte en émotions l’arrivée au refuge était la bienvenue malgré la rusticité et l’heure tardive. Un super accueil, une choucroute et au lit. À demain.

 

Mercredi 3 avril

Une journée de mauvais temps annoncée et confirmée. Un petit déjeuner à 7h45 et la création de 2 groupes. Un groupe de 3 qui part à 10h chercher les cordes laissées la veille au Col des Neige. Une montée de 200m avant une traversée de 30 m dans de la neige profonde au dessus de petites barres rocheuses. Il nous a fallut près de 1h45 pour récupérer ces 2 cordes. Le deuxième groupe parti 1h plus tard décide de faire une descente de 500m dans les 10/15 cm de neige de la nuit sur une couche de neige croutée et avec une visibilité très aléatoire.

Bref, le partage d’une belle omelette et sa salade verte du refuge réunira le groupe. 2 adeptes des virages feront une montée dans l’après-midi de 150 m pour une godille parfaite pour l’un deux ! Les autres s’entraînent aux noeuds de double huit, demi-cabestan (notre chouchou), papillon, cabestan et… soirée tranquille au refuge.

 

Jeudi 4 avril

Une journée exceptionnelle qui restera une référence pour l’équipe. 1000m D+ et 2000m D- dans une poudreuse magique et une neige de printemps sur la fin.

Pour commencer une descente de 350m avec le levé de soleil qui nous guide dans la pente. La montée à la Grande Ruine se fait dans un rythme régulier pour un arrêt à 3650 m. Un casse croûte et la magie commence avec cette descente les uns à côté des autres pour des traces plus belles les unes que les autres. Que le bonheur se voyait sur nos visages à l’arrivée au refuge du Villar d’Arène. Un bel après-midi de repos avec une bonne bière et du soleil. Le roi des noeuds prévoit 30mn de squat demain matin sur les toilettes Turcs, une invention Belge améliorée (je me comprends) ! Bonne nuit.

 

Vendredi 5 avril

Il est 21h14 et il faut aller se coucher mais il reste le compte rendu à faire. Encore une journée fantastique : 1450 m D+ en allée retour du refuge. Départ à 6h33 à la frontale pour le col de la grande ruine et en crampons la pointe de Chalonge. Une montée à l’ombre avec 600m de traces à faire dans une neige encore poudreuse. Arrivée au col en 3h40 pour enchaîner une petite balade (montée verticale) avec 2 cordées. La descente sera de toute évidence encore un souvenir inoubliable à travers les séracs,  et tout cela sous un beau soleil. Merci au vent pour nous avoir rafraîchit.

Un après-midi de repos bien mérité ponctué par un apéro d’anniversaire: happy birthday Franck et Jackyv. 21h28 à demain pour la dernière…

 

Samedi 6 avril

Départ à 6h30 pour le col de Chamoussiere à 3100 m avec 1050m D+ et une descente jusqu’à à la voiture pour 11h30 soit 5 h avec une descente en poudreuse sur la première partie exceptionnelle. 

Un retour en Savoie rapide et un dernier repas  ensemble.

 

Bilan du raid : plus de 6000m D+, de l’expérience technique renforcée, des problèmes résolus avec professionnalisme et sécurité, une envie de revenir dans le secteur des Écrins, une amitié renforcée entre les membres du groupe. 

 

Un remerciement de nous tous à notre organisateur, Franck, sans qui rien ne se ferait dans ces conditions de sécurité, de convivialité et de bienveillance. Vivement le prochain raid !

 

Pascal

 


Cycle Autonomie, partie 2 : Trous dans la neige au col de la Charbonnière

Dimanche 31 mars 2024 

 

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De la Brèche à l'Auberge

Dimanche 24 mars 2024

 

Ce dimanche 24 mars était le rassemblement du club. Autrement dit, une excuse pour un bon restaurant et un canon de rouge. Sauf que cela se mérite !

 

La date étant choisie des mois à l'avance, nous ne pouvions prédire que ce dimanche se lèverait sous son manteau neigeux d'hiver ponctuel et capricieux, annonçant une journée d'aventure à nulle autre pareille pour nos groupes de passionnés.

 

Le rendez-vous était fixé au parking des Pars (1400m), à 6h45. Telles des ombres surgissant de l'aube grise, nous nous sommes rassemblés, nos skis sur le dos, prêts à conquérir les hauteurs enneigées qui s'étendaient loin devant nous. Ou presque : Le souffle du vent glacial nous rappelait à notre lit douillé que nous avions quitté pour... pour quoi en fait ? La nature impitoyable de la montagne ? 

 

Non content de partir avec réserves, nous aurions pu choisir -en plus- la facilité en prenant nos voitures jusqu'à la Chapelle Saint Guérin, mais où serait le défi dans cette voie tracée ? Nous avons préféré marcher, bravant le goudron et les sentiers de terre, nos pas résonnant dans le silence matinal, le commun des mortels étant encore endormis, au chaud, chez eux. A raison ?

 

Arrivés à la chapelle, nous avons commencé notre progression en peaux malgré des conditions météorologiques difficiles : un brouillard dense, un vent soutenu - heureusement dans notre dos - et une neige abondante. Nous étions guidés par l'espoir et la promesse de l'aventure. Malgré ces défis, nous avons persévéré jusqu'au pied du couloir, évitant de trop nous arrêter pour ne pas être refroidis par le froid ambiant.

 

L'ascension du couloir a exigé des efforts supplémentaires. La pente est raide, la neige est tantôt profonde, tantôt dure et nous passons en crampons. À ce stade, Fabienne, a exprimé ses craintes quant à sa capacité à redescendre le couloir en ski. Nous lui avons offert notre soutien et un peu de génépi.

 

Jean-Luc a ouvert la voie, courant vers le sommets. Il fallu insister pour le relayer. Il faut dire que chaque pas est instant une célébration de la vie et de la liberté dans cette brèche où même la plus intense des tempête n'a pas de prise. Nous étions bien, enfin, dans notre cocon. Le sommet, à environ 2700 mètres d'altitude, est rapidement venu à nous. Nous avons fait une pause rapide pour nous restaurer.

 

Vint le moment tant attendu : la descente. C'est à Guillaume -qui a fait le serre-fils tout l'hiver- de s'élancer en premier dans la poudreuse, sous le soleil toujours bien caché, ses skis glissant avec grâce sur la neige immaculée. 

 

Après une certaine hésitation, c'est Fabienne, qui amorce ses premiers virages de pente raide. Elle finira de dévaler le couloir avec une assurance renouvelée. Chaque virage était une étreinte avec l'inconnu : La neige, friable en surface, nous a offert une descente émulant notre technique, d'abord sur neige dure, puis une accumulation de neige plus importante nous a permis de profiter de virages dans une poudreuse légère montant jusqu'à mi-cuisse. Une expérience particulièrement gratifiante pour l'ensemble du groupe.

 

À la sortie du couloir, nous avons retrouvé le brouillard. Le soleil, moqueur, a du nous entendre rire de nos chutes burlesques alors que nous évoluons sur une neige aux reliefs invisibles, car quelques instants plus tard, une percée dans les nuages a illuminé nos derniers virages. Quel moment magique pour clôturer cette sortie intense et mémorable.

 

De retour à la Chapelle Saint Guérin, nous avons entrepris le chemin du retour à pied jusqu'à la voiture, salivant sur le repas qui nous attendait à l'Auberge de Valezan avec les autres randonneurs de la journée. Une récompense bien méritée après une journée riche en émotions et en sensations fortes.

 

Julien

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La prise du Grand Bec

Jeudi 14 mars 2024

13 participants

2000m D+

 

Depuis une semaine, on nous annonce un très beau jeudi ensoleillé, sans vent et avec des conditions nivologiques satisfaisantes : c’est un jeudi à proposer le Grand Bec ! Il nous faisait envie depuis un moment.

C’est donc à 13 surmotivés que nous convergeons à 6h00 à Champagny le Haut. Nous portons quelque temps dans la foret en direction du refuge du Plan des Gouilles. Là-haut, le paysage s’illumine sur un décors de carte postale. Nous passons les glaciers sans encombre, seul l’effet de l’altitude nous fait souffrir un peu, avant d’atteindre le sommet en seulement 4h45 (!), sans qu'aucun ne soit en peine. Quel 360 ! Pas de vent et que de soleil ! Nous prenons le temps d’apprécier l’arête finale, le paysage.

La descente est sans commentaire, en attestent les photos et la poudre qui vole au soleil !

Nous terminons en neige de printemps et au pas de patineur pour rejoindre le point de départ.

Bref, une sacrée journée à l’image de la convivialité de ce groupe d’AMIS DU JEUDI. Nous prolongerons le plaisir d’être ensemble au refuge du bois...

 

Franck

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Stage raquettes en étoile dans la vallée de l’Ubaye depuis Fouillouse

11-15 mars 2024

 

Les plus chanceux ce fût nous : 9 raquettistes bien motivés. Quarante centimètres de poudreuse tombées la veille de notre arrivée et du Soleil (qui a bien chauffé….) toute la semaine, que demandez de plus ! Au menu, 4 randonnées raquettes et une découverte de Briançon.

 

Jour 1

Pour la mise en jambe, courte randonnée au col de Vars dans le vallon du Crachet.

 

Jour 2

Col du Vallonnet. Marche d’approche  et grimpe au col assez cool au niveau pente. Un magnifique col et surtout une belle descente tout en poudreuse « dré dans l’ pentu ». A l’arrivée certains testeront le bain norvégien à 40°C

 

Jour 3

Ce sera la bambée du stage. En route pour la Pas de la Couletta au pied du Brec de Chambéron. Ambiance avec quelques avalanches de printemps (même si on est début mars !), belle grimpette pour un total de 920 m de D+.

 

Jour 4

Encore et toujours du soleil et de la poudreuse. Changement de décors pour la montée au col de Mirandol et son Aiguillon (foret de mélèzes et montagnes toutes en rondeur). La poudreuse nou attend encore à la descente.

 

Jour 5

Le virus de la gastro ayant rattrapé quelques membres du groupe, nous terminerons ce stage par une visite des remparts et du centre historique de Briançon. A noter qu’en complément nous aurons eu des séances de yoga et d’étirements. Nous vous recommandons le Gîte des Granges à Fouillouse pour l’accueil et la qualité des repas servis. Leurs bières fraîches locales nous ont régalé à chaque

retour ! Petite note historique : l’Abbé Pierre a vécu à Fouillouse.

Vivement 2025 !

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Le Tour du Roignaix

Jeudi 7 mars 2024

12 participants

2350m D+

 

Voilà huit jours que la météo nous annonce cette seule journée de beau temps de la semaine. Les conditions s’annoncent très bonnes, bon regel, grand soleil et petite neige fraîche pour le plaisir sans augmenter le risque avalanche...

BANKO !!! je propose un défi : Le tour du Roignais en trilogie Combe neuve, Leisette, colu de Plovezan... 2500m de dénivelé, des manip' à répétition, voir des arrêtes...

Départ 6h, portage pendant une demi heure environ avant de remonter le long vallon de Forand. Nous abordons le col de la Nova sous un soleil radieux pour apprécier la vue sur le Mont Blanc..De là crampons aux pieds nous remontons l’arrête pour atteindre Combe neuve.Le parcours est plaisant, aériens voir technique, nous assurons notre progression par deux mains courantes successives, belle exercice avec un groupe de 12, pour les participants et pour l’encadrement.

Au sommet de Combe neuve, nous faisons le point : la fatigue arrive chez certain et l’heure tourne. Nous abandonnons l’idée trop ambitieuse de remonter la Pointe de Leisette en passant. Sans remord, nous abusons d’une neige exceptionnelles dans tout le vallon avant de remonter au col de Leisette sur quelque centaine de mètre. Nous profitons cette fois d’une belle moquette le long du ruisseau Clapey vert , encore du plaisir !!

De là le couloir et sa corniche nous impressionne, nous choisirons finalement de remonter par une joli combe entre Plovezan et Grand Chatelet. Ces 600 m de remontée ultime seront une épreuve pour certains mais tous réussirons les 2350m de dénivelé du jour. Pas mal !

Il fait encore beau, nous ne sommes plus à un quart d’heure près, il nous faudra assurer une descente en sécurité pour éviter de transformer cette superbe journée en galère, nous ressortons une corde pour assurer les plus impressionnés.

La neige très printanière restera très agréable jusqu’a la chapelle st Guerin ou bientôt il nous faudra encore porter jusqu’au parking.

Plus de 11h en montagne, de la bonne neige, de beaux passages techniques, un défi sportifs relevé en

groupe et un debrief chez Claude !!!

Bref un sacré Jeudi !!!

 

Franck

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Pointe de Foglietta

Jeudi 29 février 2024

1600m D+

11 Participants

 

Ce jeudi, nous sommes encore 11 irréductibles pour aller explorer le vallon du Clou.

Deux options au départ, Folietta ou Archeboc ?

De suite nous évaluons comme non raisonnable la pointe Archeboc au vue des conditions météo sur la frontière Italienne, ce sera Foglietta à 2930m.

Le groupe, la team, l’équipe ne mettra que 3h30 a rallier le sommet... Nous aurons évolué avec de belles percées de soleil sur les glaciers de la Sache mais aussi avec les offensives des perturbations italiennes nous apportant nuages et vent..

Comme on aime les boucles, nous traçons une descente vers les lacs Verdet et le hameau abandonné des Balmes. De là nous remettons les peaux pour reprendre de l’altitude sous le rocher de Pierre Pointe. Il nous restera quelques beaux virages pour rejoindre l’itinéraire de montée sur les hauteurs du Monal. Encore un jeudi bien sympa...

Merci les amis du jeudi !

 

Franck

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Col Montardier

25 février 2024

 

  • La vidéo de Yannick est ici

Col François

18 février 2024

 

  • La vidéo de Yannick est ici

Cycle autonomie, partie 1

17-18 février 2024

 

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La traversée des Aiguilles de la Balme

Jeudi 15 février 2024

10 Participants

1650m D+

 

Ce jeudi, nous avons concocté avec Pascal un itinéraire en Lauzière, disons un scénario avec des incertitudes, de l’inédit...

Partie de Cellier sur les coups de 8h, nous sommes tous satisfait de constater un temps clair et un bon regel..

Avec les couteaux nous amorçons le vallon des plans, le groupe est sur un bon rythme et nous nous libérons des couteaux à environ 2000 m, la neige redevenu « douce poudre ». C’est arrivés sur une sorte de moraine devant les Aiguilles de la Balme que nous admirons notre première objectif, « La brèche », nous terminons le couloir skis sur le sac dans une neige dense ne nécessitant pas les crampons.

Quel spectacle !! De là nous plongeons dans une belle poudreuse coté Maurienne jusqu’au replat « Le Ménard », le bonheur... Puis comme envisagé, nous trouvons un couloir bien raide nous menant à un col sans nom aux environs du col des Aiguillons, encore un joli portage.

Là, il est encore tôt, alors nous nous laissons glisser sous le glacier de Cellier avant de remettre les peaux pour le remonter en direction du grand Pic. Nous arrivons rapidement à l’arête final menant au sommet, je propose que l’on en reste là au vue de la bambée déjà effectuée.

Enfin nous profiterons d’une bonne descente en poudre puis en neige de printemps.

Merci Alan pour le debrief. Encore un sacré jeudi !!!

 

Franck

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Pointe du Creux Noir 3155

Jeudi 8 février 2024

11 participants

1700m D+

 

Ce jeudi matin, nous arrivons pour 8h00 sur Pralognan par un temps humide, une fine couche 2 à 3 cm de neige collante recouvre la station village.

Le départ se fait sans retard et nous espérons un ciel dégagé durant la journée. Nous passons la remontée des pistes mais déjà la neige humide nous a bien mouillée les peaux. Que d’énergie gaspillée par du bottage permanent tout du long de la montée.

Après avoir passé le chalet des gardes, nous apprécions les premières lueurs du soleil sur le lac de la Patinoire..... AMBIANCE GRANDIOSE !!!!

En contournant le lac et le sérac tombant du glacier de la patinoire, l’itinéraire du couloir de l’ancien glacier du Vallonnet se découvre..... ESTHÉTIQUE !!!!!

Il nous faudra un bon exercice de conversions pour se rapprocher du col du Vallonnet. Là ski sur le sac et crampons au pied nous réaliserons une jolie trace dans un couloir abrupte plein nord sur 150 m de d+ avant de poser le pied sur un petit glacier suspendu, nous menant au sommet....SPECTACULAIRE.

Quelle satisfaction, quelle parcours, quelle team !!

La descente des couloirs se fera dans une petite couche de neige facile à skier. La partie basse deviendra printanière voir estivale.

Notre membre local de la team coincé à la maison pour cause d’un dos douloureux, nous recevra

chaleureusement pour clôturer cette journée ARTISTIQUE.

 

Franck

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Pointe de la Fenêtre

Mercredi 7 février 2024

Randonnée raquette

 

Une météo clémente a convaincu 9 raquetteurs de partir dans la vallée des Belleville.

 

Et pour une belle sortie, ce fut une belle sortie.

Ce ne sont pas les quelques travaux sur la route qui nous ont angoissé.

Le temps de trouver au Châtelard une place de parking pas trop gelée pour les voitures et nous voilà partis.

 

Départ à 1400 mètres, et nous ne ferons pas dans l'originalité : ce sera avec une neige dure et parfois glacée. Il n'y aura pas de belle et douce poudreuse aujourd'hui. On s'en fiche, on grimpe hardiment. Nous progressons ensemble en direction du col de la Fenêtre.

Une petite halte à mi-chemin pour choisir le parcours : vers la droite ou vers la gauche?

Peut importe l'option (la moins pentue peut-être), l'objectif final est droit devant.

Parfois, les bâtons traversent la croûte de surface de la neige en faisant des bruits curieux. On ne s'ennuie jamais en montagne l'hiver (l'été aussi, mais c'est une autre histoire).

 

Arrivé au col, direction la Pointe de la Fenêtre. Encore 150 m de D+. Nous n'avons pas fait les efforts précédents pour s'arrêter en si bon chemin. Nous pouvons profiter au sommet d'un paysage magnifique sous un ciel dégagé.

Comme d'habitude, il y a discussion entre les membres du groupe pour nommer les monts ou les cols qui nous entourent.

Comme d'habitude, je n'en reconnais aucun. Ah si, le Mont-Blanc.

Pas de quoi pavoiser.

 

Pause et casse-croûte de midi pour reprendre quelques forces, avec en prime le vin blanc de Pascale en l'honneur de son retour. Welcome.

 

La suite se fait par l'autre versant. Il n'y aura pas de courses ou de grandes envolées dans les descentes, la neige ne s'y prête pas. Il paraît que nous allons récupérer un peu de poudreuse dans les jours qui viennent. Bonne nouvelle.

 

Nous progresserons en mode balade, personne n'est pressé de rentrer. Beau temps, beaux paysages, bonne ambiance.

Une belle sortie.

 

Jacky

 


Col François

Dimanche 4 février 2024

 

Col François où es-tu ? Frère François où es-tu en ce dimanche matin (merde on est dimanche quand même !) où nous étions prêts à venir déposer une t'chiote prière au cœur de ton col ?

Nous t'avons cherché pendant des heures, tu t'es caché derrière une montagne, on ne t'a même pas aperçu du haut de notre colline où nous avons pique-niqué pendant trop longtemps car le soleil a eu le temps de frapper ardemment la pente de neige en plus de nos têtes déjà droguées par tout le chocolat ingurgité, merci Annick pour ton gâteau, une régalade, 70% de cacao at least !

 

Départ de Celliers, combien de personnes ? Mais bien trop mes ami-e-s (écriture inclusive faut pas déconner avec ça !-), 21 clampins qui clopin-clopant (enfin pas trop faut pas déconner avec la nicotine à ski de rando !) se sont faufilés les uns derrière les autres, enfin pas tout à fait, parfois c'était éclaté dans tous les sens mais heureusement certains ont remis de l'ordre dans tout ça et les moutons ont retrouvé le droit chemin nom di diu ! Séparation en deux groupes, voire trois ou quatre ou plutôt un joli accordéon qui ne s'accordait plus, des fausses notes en veux-tu en voilà et vive les fausses notes ! Question : on les met ou pas les couteaux ? Mais chacun fait ce qu'il veut, ce qu'il sent, t'es à l'aise ou t'es pas à l'aise, t'es pas à l'aise ? Tu les dégaines illico, tu les accroches à tes skis et AAAAH : ça va mieux d'un coup ! SAUF QUE on ne les a pas dégainés tout de suite : Certains ont parlé de "l'effet groupe", peut-être peut-être pas car faut pas déconner on n'est pas que des moutons non ? Si ? merde alors ! Si t'as les chocottes, t'attends pas qu'on te dise qu'il faut mettre tes couteaux, hop ! Tu les sors de ton sac, finement acérés ils vont mordre goulûment la neige gelée (qui n'était pas de la glace d'ailleurs, si ? Non ! Juste de la neige un peu gelée), SAUF QUE : certaines conversions étaient un peu acrobatiques et si ton mollet commençait à légèrement trembler et ton mental à légèrement douter, eh bien tu pouvais déraper ! Et qui peut nous en parler de vive voix aujourd'hui car elle est partie en pleine conversion comme un pneu sur une plaque d'huile, comme une basket sur un glaçon, comme une luge sur une pente raide, bref Josette est partie sur le dos en virevoltant au milieu de quilles ébahies qui se sont figées d'un coup, SAUF Franck qui a pris Josette pour un ballon de rugby et s'est jeté sur elle pour la bloquer l'empêchant d'aller encore plus bas, on ne sait où dans des limbes blancs interminables, OUF ! Plus de peur que de mal, juste un peu de sang caillé au coin des lunettes et un mollet encore un peu tremblant, et qu'a fait Josette à la fin de la rando ? Eh bien elle a offert un pot à tout le monde pour nous remercier d'avoir été les gentils spectateurs (des quilles figées rappelons-le SAUF Franck) de sa bûche spectaculaire et de s'être transformée en ballon de rugby (ou rappelons-le un pneu, une basket, une luge, une peau de banane, etc.), merci Josette !

 

Descente : neige bof au départ car rappelons-le on a un peu traîné quand même, mais bien meilleure dans le bas, voire même à partir du milieu, soyons cléments (religieuses), merci Eric pour l'organisation de cette sortie et merci aux co-encadrants attentionnés, souriants, prévenants, grandes

gueules parfois (de qui puis-je bien parler ???) et glouglouglou la bière finale pour apaiser nos gosiers assoiffés, que de monde ce dimanche en Lauzière mais nous avons survécu, ziouuuuuuuuffffff !

 

La t'chiote Picarde

 


Tour de l’Arête de l’Invernet par le Nœud des Vedettes

Jeudi 01 février 2024

8 participants

2100m D+

 

Départ 7h30 au dessus de la Masure : L’objectif du jour se nome le RUITOR, nous savons déjà que la journée sera longue.

 

Le ciel nous joue des tours et les prévisions nous annoncent une couverture nuageuse. Passé le refuge du Ruitor le doute s’installe dans le groupe « la sortie ne va t’elle pas devenir GALÈRE !!! ». Le jour blanc devient désagréable et la neige reste béton....si le soleil ne perce pas la descente s’annonce rock’n’roll , voir dangereuse !!! Nous commençons à évoquer hypothèse de revoir nos plans.

 

Finalement, le soleil apparaît au fur et mesure que nous progressons vers le glacier du grand, les sourires des uns (une) et des autres se font plus franc. Enfin au bout de 14,5 km de montée et 2100 de d+ nous atteignons le nœud des vedettes. Il est 13h30, les nuages redeviennent envahissants et j’estime à 1h30 l’aller retour au sommet, c’est à l’unanimité que nous décidons de zapper le Ruitor 200m plus haut mais encore bien loin pour assurer une descente espérée en bonne condition.

 

Nous abordons la descente par le glacier de l’invernet. La pente est soutenue en neige poudreuse bien dense et agréable à skier, la lumière est juste suffisante , que du bonheur !!! Certes la partie intermédiaire sera un peu croûte, mais très vite nous profiterons d’une petite neige de printemps parfaite pour nous ramener sans encombre à la voiture.

 

Debriefing dans les règles... Un jeudi comme on les aime !!!

 

Franck

 


La Combe de Barral

Dimanche 28 janvier 2024

 

Il portait des culottes, des bottes de moto...

Un blouson de cuir noir avec un aigle sur le dos, enfin pas tout à fait... : nous portions des fuseaux, des chaussures de ski, des doudounes de duvet bleu avec l'insigne du CAF sur le dos,

 

ET nos skis qui partaient comme des boulets de canon, enfin pas tout à fait... : légers comme des flocons nous traversions la vallée des Encombres et semions la terreur dans toute la région...

 

ET nous poussions sur nos bâtons tout du long avant de grimper comme des limaçons en colimaçon sur la glace acérée teintée de pierres et de terre, le printemps est arrivé tra la la la la (ah merde Michel Fugain ce n'est pas du tout le même registre que Piaf !)

 

Jamais nous ne nous coiffions, jamais nous ne nous lavions, la sueur dégoulinait le long de nos échines, enfin pas tout à fait... : la mèche échevelée, le mollet tremblant ou assuré, après moult virages d'une montée musclée, l'espace s'ouvrit enfin...

 

ET nous courûmes les skis au pied au travers de la Combe du Barral pour nous élever vers le sommet, les ongles pleins de cambouis, enfin pas tout à fait... : les doigts agrippés sur nos bâtons enjoués, le groupe de vingt skieurs bigarrés atteint après 3 heures et des brouettes de neige l'endroit rêvé pour s'envoyer un pique-nique de rêve agrémenté de diverses chocolateries qui fondirent sous notre langue gourmande.

 

La descente fut majestueuse dans une neige de printemps (ah bon Michel il est arrivé ? mais qu'est-ce qu'il fout là un 28 janvier ???), nous glissâmes comme des anges vers la Flachère notre point de départ, godillant follement, nous croyant les reines et les rois de la montagne, enfin pas tout à fait... : la montagne - notre reine - a accueilli douillettement ses petits en son sein et nous rejeta ensuite au fond de la vallée.

 

Sur le biceps nous avions un tatouage avec un cœur bleu sur la peau blême,

 

ET juste à l'intérieur, on lisait : "Maman je t'aime", enfin pas tout à fait... : juste à l'intérieur, on lisait : merci Patrick et Yannick pour cette belle balade !

 

La T'chiote Picarde

  • La vidéo de Yannick est ici

Un petit jeudi à Combe Bénite

Jeudi 25 janvier 2024

1500m D+

15 participants au top !

 

Nous nous sommes retrouvé à 15 à Granier, après un court portage nous avançons très vite sous un soleil ardent. Nous auront globalement évolué sur une neige dur gelée, tant à la montée que à la descente.

 

Nous atteignons le sommet de la Combe Bénite sans encombres avant de basculer nord/ouest sur des pentes lisses et bétons pour un ski plutôt facile même si la chute était vivement déconseillée. Nous nous échapperons du vallon de la Pesée par le col de Corne Noir pour descendre sur Laval par Pré-jeune. Merci Pascal pour le débrief dans les règles. Encore un jeudi bien sympa !

 

Franck

  • Les photos de Guillaume sont ici

Col du Loup

Dimanche 21 janvier 2024

  • La vidéo est ici

Couloir N de la Roche Moret

Dimanche 14 janvier 2024

 

Nous étions 6 pour notre petite boucle sur ce joli couloir. Départ à la fraiche de Pralognan, montée à La Montagne puis par le couloir des Chamois. Un peu de glace nous a distancés sur le milieu mais on attend sagement tout le monde au sommet. 

 

"Comment est la neige ? -Elle est blanche." nous dira-t-on. La vérité, c'est que le jour blanc s'est installé et tout semble gris désormais. Heureusement, la visibilité est bonne, et c'est par l'entrée de gauche du couloir que commence la descente dans une neige à tomber. Le reste sera une alternance de bonne poudre, de croûte et de sluff : une neige dans laquelle nous sommes tombés.
Au final une sortie détendue, une belle boucle, une belle équipe et un bon vin chaud à Pralo ! Merci à tous.

 

Julien

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Brèche de Gargan

Samedi 13 janvier 2024

 

Départ vers 8h30 du parking des Pars. Nous sommes sept.

 

Après la longue traversée du vallon de Forand, nous abandonnons un mercenaire au pied de la moraine. Nous voici six a s'engager dans la combe de la Nova.

L'entrée de la brèche apparaît sur notre gauche. Nous allons la gravir à ski, avec les couteaux, et enfin en crampons. Deux skieurs descendants la branche droite du couloir (Gargantua...) déclenchent une coulée, heureusement la pente est suffisamment large et nous sommes à l'abri.

 

Après une bonne pause avec en toile de fond la Pierra Menta, il est temps de descendre. C'est tout de même bien raide! 45° sur 300 mètres. Un peu de dérapage, puis la poudre tassée se laisse apprivoisée. S'en suit, au soleil, une portion en neige lourdasse avant de retrouver Antoine.

 

Dans Forand, Max nous trouve de la poudreuse pour rejoindre tranquillement le parking. Merci à Jean-Luc et Serge pour m'avoir poussé à venir, ainsi qu'à tous pour cette superbe sortie.

 

Christian

 


Un Grand jeudi à Bellecôte

Jeudi 11 janvier 2024

14 participants

1950 d+

 

6h00 de montée et 2h00 de descente : C'est ce qu'il nous aura fallu pour vaincre de Dôme de Bellecôte à 3200m !!

 

Avec un grand soleil ; Avec une grande quantité de neige : Avec un grand parcours, de par sa beauté, sa tranquillité (pas une trace aux environs), son dénivelé et sa longueur (13 km de montée) ; Et surtout, avec une grande équipe !!!!!

 

Nous sommes partis à 8h00 de Champagny-le-Haut pour atteindre à 14h00 le dôme de Bellecôte en passant par le Laisonnay, le refuge de Plaisance et le glacier du Cul du Nant.

Quant à la descente ??? Elle fut insolente !!! Le ton est donné, la saison du jeudi est déjà dans le bon tempo !!

 

Franck

  • Les photos de Guillaume sont ici

Compte rendu journée sécurité

Dimanche 7 janvier 2024

 

45 personnes dont 37 participants et 8 encadrants ont participé à cette journée, nous sommes allés au Pars dans le secteur de la Chapelle St Guérin. La température est fraîche et le ciel est couvert avec quelques flocons. 30 centimètres de neige fraîche ont permis de faire les exercices dans de bonnes conditions.

  • Max, Eric, Théophile, Yannick, Julien, Jacques ont pris un groupe de 6 ou 7 personnes chacun.
  • Franck et Patrick ont installé 2 ateliers avec 3 victimes au niveau de la Chapelle St Guérin, un 3ème mis en place en début d’après midi par Max et Théophile.

L'atelier de recherche de 3 DVA que j’ai animé était situé au-dessus de la chapelle. La recherche du premier DVA n’a pas posé de problème pour l’ensemble des participants, certains ont eu du mal à trouver le 2ème ou/et le 3ème. Marquage du premier DVA inefficace, DVA n’ayant pas la fonction marquage, trop de précipitation, mouvement intempestif de son DVA en sont les principales causes.

Sur les 2 exercices de simulation de secours où j’ai assisté, sur le premier il y avait 3 personnes à la recherche alors que 1 suffisait, sur le 2ème la personne qui faisait la recherche est passé à côté de la première victime sans la détecter ! (trop de précipitation)

Je pense que la journée à été bénéfique pour tout le monde et que chacun a pu se perfectionner dans le maniement de son matériel de sécurité.

 

Patrick

 

 

A quelques pas de Patrick, j’ai également animé le même atelier.

L’implication dans l’exercice fut très bonne et les résultats hétérogènes. Globalement tout le monde sait se servir de son matériel mais ne pratique pas assez d'entraînements tout au long de l’année pour acquérir des automatismes. C’était aussi encore l’occasion de rencontrer du monde… merci et bravo !!

 

Franck

 

 

Merci pour dimanche, c'était très instructif ! 

 

Anne-Lise

 

 

Nous tenions à vous remercier pour cette superbe journée de sécurité. L'encadrement et la pédagogie étaient top ! Hâte de faire des sorties ;) 

 

Christophe et Olivier

 

 

C'était la journée parfaite pour ce genre d'exercices, brouillard à couper au couteau.

Beaucoup de nouveaux adhérents. J'espère que la journée leur fut bénéfique, ce n'était pas toujours facile. Le CAF s'internationalise 2 mots d’anglais 3 d'espagnol le reste en français plus quelques gestes avec de la bonne volonté ont fini toujours par se comprendre, super bonne ambiance. 

N'hésitez pas à vous entraîner pour avoir les automatismes n’importe où dans le jardin ou votre salon si vous voulez rester au chaud.  

 

Yannick  

 


Tricotage au petit Chatelet

Jeudi 04 Janvier 2024

11 participants

1500m D+

 

Nous nous retrouvons peu après 8h au parking des Pars sous une bonne averse de neige.

Nous portons pendant un quart d’heure puis au dessus de la forêt nous posons les skis dans la fraîche, sous les premiers rayons de soleil.

Nous n’aurons mis que 1h45 pour atteindre le dôme de Vaugelaz avant d’effectuer quelques virages plein nord.

Nous nous présentons au petit Chatelet à 2460m pour midi... trop tôt pour redescendre sans profiter de la face Est... et enfin repeauter pour la 3ème fois pour rejoindre la chapelle St. Guerin.

Petit jeudi comme on les aime ! Merci à Xavier (le convalescent) pour le débrief.

 

Franck

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Plan des Queux

Dimanche 17 décembre 2023

 

Très sympathique sortie ce dimanche au Plan des Queux ou d’Etieu pour les initiés, merci à notre ami Bernard C. qui nous a initiés au patois local que je me charge de répéter à l’envie !!

Une équipe formidable, des encadrants efficaces, quant à la neige, un pur délice !

800m de D+ mais des tonnes d’amitiés..

 

Monique

 

Recette contre la petite déprime :

- Choisir une journée avec tempête de ciel bleu.

- Une dose de regèle nocturne, pas trop.

- S'incorporer à un groupe de joyeux randonneurs.

- Monter le tout dans un chaudron magique pas plus de 1000m à petite vitesse.

- Laisser reposer au sommet 3/4 d'heures minimum. 

- Puis déguster les pentes neigeuses sans modération, façon godille recommandée.

Et pour digérer le tout, trouver un estaminet, consommation au choix, bière, café, soda.   

 

Yannick

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Objectif Rognolet

Jeudi 14 décembre 2023

Ski de rando, 7 participants

1200m D+

 

Ce jeudi il pleut encore en vallée, mais arrivés à Celliers du dessus nous trouvons 10 cm de fraiche et le soleil qui cherche a percer.

L’ambiance devient magique, le soleil illumine par quelques percées tantôt un sommet, une paroi ou une foret enneigée.

Très vite la neige redevient abondante et de qualité .

 

Nous progressons dans le vallon de Bridan avant de basculer coté combe des Plans et poursuivre notre chemin en direction du Pic du Rognolet 2659. A 150m de dénivelé de l’objectif, nous décidons de nous contenter du col de Montartier pour éviter une courte pente à 40° plutôt exposée. Sans regrets !!!

Après un petit exercice DVA, nous entamons la descente dans une neige de cinéma, un peu gâchée par une visibilité déficitaire.

Merci à tous et à Guillaume pour son debriefing !!

 

Franck

 


Valmorel

Dimanche 10 décembre 2023

 

Après le troisième  épisode de mousson automnal, c'était pas facile de trouver un secteur skiable. Il a fallu ce rabattre sur les pistes de Valmorel. La station n'était pas ouverte mais les pistes étaient damé, bonne pioche. La queue de perturbation un peu plus froide avait déposé une jolie petite couche de neige bien poudreuse dans la nuit de samedi à dimanche (du velours).

22 fends la bise avec une majorité de dames (c'était pas pour me déplaire) ont bravé la météo plus que douteuse du petit matin, merci à eux de m'avoir suivi.

 

Yannick    

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Gavage de poudre et de soleil autour des Arêtes de Montseti

Jeudi 07 décembre 2023

Ski de rando

1300m D+

 

Nous étions 8 dont 3 filles, a faire la trace de la masure, par le Crot, puis par le vallon de Mercuel avant de se restaurer au sommet de Louprama à 2585m.

Enfin nous avons littéralement dégommé le versant menant au refuge du Ruitor, avant de repeauter jusqu’à la chapelle....

Belle ambiance, bon débriefing.

 

Franck

 


Les Grandes Aiguilles à la une du jeudi

Jeudi 23 Novembre 2023

 

Ski de rando

1250m D+

 

Nous étions 6 illuminés par le soleil du jeudi à se lancer sur les hauteurs de Versoye. Nous avons chaussé au pied des voitures à 1650m environs pour atteindre le sommet coté 2905m.

Après un petit casse croûte au soleil nous avons réalisé un petit exercice secours avalanches.

 

La descente en neige de printemps nous régalera jusqu’aux voitures. Nous profiterons également de ces jolies couleurs d’automne jusqu’au Tonneau de Bourg pour débriefer dans les règles.

 

Franck

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L'Aiguille Rouge

Samedi 18 Novembre 2023

 

Ski de rando

800m D+

 

Monter par les pistes des Arcs 2000 à l’Aiguille Rouge ce matin du samedi 18 novembre, ce semble être un programme de reprise tout à fait raisonnable ? Un groupe de 7 skieurs, dont 4 « petits » nouveaux sont bien motivés et prêts à rechausser les skis en ce début de saison.

 

Rythme tranquille pour ré-attaquer, découverte de la station pour beaucoup. Nous trouvons rapidement de la glace sur notre parcours, ce qui nous oblige à mettre les couteaux (et même pour l’un d’entre nous à monter à pied en crampons). Malheureusement le temps se couvre beaucoup plus vite que prévu (le mauvais temps n’était pourtant prévu qu’en début d’après-midi : Il faudra revenir pour le panorama !). Sous le brouillard et quelques flocons, nous décidons de nous arrêter en bas du glacier et d’entamer notre descente. Arrivés au départ du téléphérique pour l’Aiguille Rouge, Julien nous a réservé un espace de restauration 3 étoiles pour le pique-nique : la cabane des pisteurs. Banquette-lit, micro-ondes, etc. : le confort est au rdv !

 

La fin de la descente s’effectue par l’une des pistes noires sous les remontées mécaniques. Neige pas terrible (pas mal de plaques de glace ou de la neige collante), mais quel plaisir de retrouver enfin les skis ! Retour sous une pluie légère à Arcs 2000, nous sommes bien contents tout de même de nous mettre à l’abri en arrivant. Ça y est, la saison d’hiver est lancée, merci Julien pour cette belle première sortie en ski. Vite vite de nouvelles chutes de neige pour y retourner très vite !!!

 

Fabienne

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Intégration à la Balme

4-5 Novembre 2023

 

Ah, ces soirées d'intégrations. Rien de plus détendu et agréable me direz-vous. 

Après avoir changé de plan -le refuge du mont Pourri croulant sous la neige-, bravé la neige, le vent et la pluie dans le vallon de Forand, nous sommes arrivés à 16, indemnes mais humides, au refuge de la Balme. Nous avons réchauffé le logis et l'ambiance à coup de poêle et de génépi avant de crouler sous nos duvets bien chauds.

 

Que la saison commence !

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